Les contacts avec Espargaró ? Torts partagés selon Márquez

Cible des critiques d'Aleix Espargaró après des contacts lors de chacun de deux départs, Marc Márquez ne se sent pas plus responsable que son rival.

Pointé du doigt par Aleix Espargaró pour deux passages chaotiques dans le virage 1 du Red Bull Ring, dimanche pendant le Grand Prix de Styrie, Marc Márquez a admis ses torts pour l'un d'eux mais estimé que son compatriote avait également sa part de responsabilité. Face à la colère du pilote Aprilia, qui estime qu'il aurait dû être pénalisé, le champion espagnol a jugé au contraire qu'il s'agissait de simples incidents de course.

"On connait Aleix. Si je devais me plaindre de tous les contacts, qu'est-ce que je devrais faire ? Aux Pays-Bas, il m'a touché à la dernière chicane, j'ai failli tomber et je ne me suis jamais plaint. Ici aussi, à la première course, Mir a essayé de me dépasser, j'ai eu un gros contact et je ne me suis pas plaint. C'est la course", a d'abord commenté le pilote Honda.

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Au premier départ de la course, Espargaró a pris un choc sur le bras lorsque Márquez lui a fait l'intérieur, et il a dû élargir au risque de heurter à son tour Álex Rins qui se trouvait à sa gauche. Au restart, après l'interruption de la course au drapeau rouge, Espargaró s'est cette fois retrouvé au coude-à-coude avec Márquez, pris en sandwich entre l'Aprilia et la machine de Fabio Quartararo, ce qui a forcé le #41 à passer hors piste et lui a fait perdre dix places.

"J'essaye toujours d'être honnête, et il vrai qu'à la première course si quelqu'un a fait une erreur, c'est moi, parce qu'il a élargi un peu et que j'ai plongé", a expliqué Márquez, admettant avoir été "optimiste", pris dans le feu de la course. "Dans ce virage, si vous avez un doute, quelqu'un peut facilement [vous passer] et vous perdez du temps, alors j'y suis allé. Je ne m'attendais pas à ce qu'on ait un si gros contact."

"À la deuxième course, c'était sa faute. Je suis mieux parti que lui, j'étais dans une bonne position, j'étais parallèle à lui au point de freinage, mais il a relâché les freins et il est entré, j'étais à l'intérieur et on a eu un contact", a-t-il poursuivi. "Quand il a fait ce mouvement, je n'avais pas de place car Quartararo était à l'intérieur, or si je n'ai pas de place il y a contact. On a perdu du temps tous les deux, mais c'est la course." Et de conclure : "À la première course c’était de ma faute, à la deuxième c'était de la sienne."

Un résultat décevant

Passé ce départ mouvementé, Marc Márquez a connu une course compliquée, témoignant de mauvaises sensations avec ses pneus alors que la première partie de l'épreuve, avant le drapeau rouge, lui avait donné l'impression de pouvoir compter sur un bon potentiel. Descendu jusqu'à la 14e place après s'être manqué dans le deuxième tour, il a peu à peu grimpé dans la hiérarchie, mais finalement classé huitième, il accueillait son retard avec dépit : "17 secondes, c'est beaucoup et je ne m'y attendais pas du tout."

"Clairement, pendant la première course la performance était très élevée et je me sentais très bien", a-t-il expliqué. "Pendant la première course, je pilotais très bien et je me sentais très à l'aise. Mais à la deuxième course, dès le tour de sortie et le premier tour, j'ai réalisé que quelque chose n'allait pas. La moto était la même, on a eu juste changé les pneus ente la première et la deuxième course, mais dès le tour de sortie le grip était inexistant. J'ai ensuite été très en difficulté avec le grip arrière pendant toute la course, même pour stopper et sortir des virages."

"Il faut qu'on comprenne pourquoi. La seule chose qu'on ait changée, ce sont les pneus mais on ne peut pas juste se plaindre des pneus, il faut qu'on comprenne, parce que tout le monde a les mêmes pneus. Il est vrai cependant que d'un pneu à l'autre on peut peut-être perdre en performance. C'était peut-être la raison principale aujourd'hui, je ne sais pas. Je me suis juste concentré sur moi-même. Je me suis bien senti pendant tout le week-end et les plus mauvaises sensations sont arrivées durant la deuxième course. Heureusement pour nous, on a une autre course ici en Autriche la semaine prochaine, et on peut essayer de comprendre ça."

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