Márquez : "J'ai commencé à me dire que la course n'était que dimanche"
Le pilote espagnol a lui aussi tenté l'option slicks lors des qualifications, ce qui lui a occasionné une belle frayeur qui l'a contraint finalement à se raviser.
Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images
L'invincibilité de Marc Márquez en qualifications en Argentine, c'est fini. Alors qu'il semblait pourtant très bien parti pour empocher une cinquième pole position d'affilée sur le circuit de Termas de Río Hondo, après avoir dominé les trois dernières séances d'essais libres avec une marge avoisinant la demi-seconde, le numéro 93 a finalement trébuché en Q2.
La situation n'est cependant pas catastrophique, loin de là, pour le Champion en titre, qui prendra le départ ce soir de la deuxième manche depuis la sixième position sur la grille, mais les conditions évolutives et piégeuses qui sévissent en Argentine l'ont empêché de faire mieux.
Une situation loin d'être dramatique
Et il n'y a qu'à écouter sa réaction d'après les qualifications pour se rendre compte que, selon lui, il n'y a pas péril en la demeure. "Aujourd'hui, ce fut une bonne journée pour nous", a-t-il ainsi affirmé malgré les circonstances. "Peut-être bien sûr que nous attendions plus des qualifications, car après le rythme que nous avons eu lors des EL3 et des EL4, je m'attendais à un peu plus. Mais nous n'avons pas eu ce feeling, nous n'avons pas trouvé le moyen d'être au même niveau que lors des essais libres."
Et ce n'est pas faute d'avoir tout tenté pour signer le meilleur temps, y compris un recours aux pneus slicks, à l'instar de Jack Miller. Las, le pilote Honda s'est rapidement fait une raison. "Je savais déjà qu'avec les slicks nous aurions besoin de quelques tours", explique-t-il. "Tout d'abord, je m'attendais à ce que le grip soit là, mais ensuite même lorsque je suis sorti du box, j'ai réalisé que lorsque je roulais sur une partie mouillée, c'était très facile d'avoir un accident. Après les virages 7 et 8, j'ai commencé à me dire que la course n'était que dimanche. Donc bien sûr la pole position est quelque chose d'important, mais c'est demain la course, et cette année j'essaie d'éviter les risques, les chutes."
L'Espagnol sait cependant que la course sera longue en Argentine, 25 tours précisément en ce qui concerne le MotoGP, et qu'il y aura bien des occasions de refaire son retard. Un optimisme compréhensible quand on voit le niveau de compétitivité de la Honda dans toutes les conditions. "Je suis content parce que la sixième place ce n'est pas si mal", reprend-il. "Nous sommes là, la première ligne est juste devant nous. Nous verrons demain comment sera la météo, mais la chose positive c'est qu'hier dans des conditions sèches nous avons été compétitifs."
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