Résumé de course

Márquez heureux de remporter une course "normale"

Marc Márquez a une nouvelle fois prouvé aujourd'hui à quel point il était à l'aise aux Etats-Unis, en remportant sa dixième victoire consécutive dans le pays.

Marc Marquez, Repsol Honda Team

Photo de: Repsol Media

Marc Marquez, Repsol Honda Team
Marc Marquez, Repsol Honda Team
Marc Marquez, Repsol Honda Team, fête sa victoire
Marc Marquez, Repsol Honda Team
Marc Marquez, Repsol Honda Team
Marc Marquez, Repsol Honda Team
Marc Marquez, Repsol Honda Team
Marc Marquez, Repsol Honda Team
Marc Marquez, Repsol Honda Team
Podium : le vainqueur Marc Marquez, Repsol Honda Team, le deuxième Jorge Lorenzo, Yamaha Factory Racing, et le troisième Andrea Iannone, Ducati Team

Invaincu depuis l'entrée du Grand Prix des Amériques au calendrier, le pilote Repsol Honda n'a pas eu d'adversaire à sa hauteur ce dimanche. Si son avance était mince hier, à l'heure de signer sa quatrième pole position sur cette épreuve, aujourd'hui il a rapidement pu se mettre à l'abri.

"Ça n'a pas été une course facile", explique-t-il pourtant, le choix des pneus ayant une nouvelle fois posé question. "Pendant le warm-up j'ai testé le même pneu [avant] que tout le monde, le medium, et pour je ne sais quelle raison je ne me suis pas senti super bien. Grâce à mon team et à Michelin, on a choisi pour la course le meilleur pneu pour moi, à savoir le soft."

Un choix adapté à ses goûts, mais risqué. "Je savais qu'on serait à la limite à la fin de la course, mais j'ai essayé d'exploiter son potentiel au début de la course, de me creuser une avance puis de continuer à attaquer : je ne savais pas quand la performance allait s'abaisser. À cinq tours de l'arrivée, j'ai commencé à sentir l'avant fortement se dérober. Mon rythme est passé à 2'05, puis à 2'06 dans les trois derniers tours. J'ai donc fini à la limite, mais c'était suffisant."

Avec plusieurs averses orageuses depuis hier, les conditions ont elles aussi modifié la donne. "J'ai beaucoup attaqué au début et mes chronos ne tombaient pas. Je tournais juste dans la fenêtre haute des 2'04, alors qu'hier j'étais en 2'04 bas ou en 2'03. Mais j'ai quand même vu que mon avance augmentait vite, ce qui signifie que les conditions étaient différentes", explique-t-il.

Des progrès à confirmer

Marc Márquez, qui s'était montré particulièrement inquiet pendant l'hiver, a le sentiment d'avoir exploité au mieux ces trois premières manches de la saison, dont il n'a pas manqué le podium. Il attend toutefois le début de la saison européenne, dans deux semaines, pour confirmer ses progrès.

"Je suis très heureux, parce qu'on a eu beaucoup de mal pendant la pré-saison", se félicite-t-il. "Ensuite, sur la première course, on est parti de loin et on a fini proche, alors ça allait. En Argentine, on a gagné mais c'était une course flag-to-flag. Cette fois, on gagne au terme d'un week-end normal."

"La clé ça a été de toujours croire en Honda et en mon équipe. Ils ont beaucoup travaillé et ils le font encore parce qu'on n'est pas à 100% de notre niveau de performances", souligne-t-il. "On doit encore progresser à l'accélération : on a vu au départ de la course que les Suzuki et les Ducati m'ont passé."

""A chaque fois, on trouve quelque chose de nouveau avec l'électronique ou la moto et on progresse pas à pas. Par exemple, ici on a amélioré l'électronique au départ, et aussi un peu le frein moteur. Honda aussi travaille, vous avez pu voir vendredi que j'ai testé des ailerons différents, des nouveautés de carénage."

"J'espère que l'on a pris le bon chemin. Il faut qu'on le suive et que l'on continue à travailler de la même façon", insiste l'Espagnol. "Je suis content, mais j'ai hâte d'aller en Europe, sur des pistes différentes, plus étroites, et des bitumes différents. Je crois qu'Honda va bientôt apporter des pièces, ils travaillent dur au Japon. On est très motivés pour atteindre notre objectif."

En remportant sa deuxième victoire consécutive, Marc Márquez conforte sa place de leader au championnat. La chute de Valentino Rossi lui permet d'afficher à présent 21 points d'avance. "Il faut que l'on profite de cette petite marge. Maintenant on va voir, en Europe, parce que Jorge est très fort sur ces pistes", conclut-il.

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