Márquez a pris un plus gros choc en Malaisie qu'en Thaïlande

Les deux grosses chutes dont a été victime récemment Marc Márquez ont été spectaculaires à voir et le sont tout autant à décrypter grâce aux données fournies par son fournisseur de cuir.

Marc Márquez a été protagoniste d'une lourde chute pendant les qualifications du Grand Prix de Malaisie, samedi. Collé à la roue de Fabio Quartararo, le pilote Repsol Honda a été désarçonné par sa machine dans le virage 2 de la piste de Sepang en perdant l'adhérence sur son pneu arrière, et s'est fait catapulter dans les airs avant de retomber, d'abord sur le pied gauche, puis le droit, puis les genoux, les coudes, les épaules et la tête.

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Le graphique de toute la séquence fourni par Alpinestars, équipementier du pilote espagnol, montre qu'il est resté dans les airs moins d'une seconde après la perte de contrôle, avant de connaître un premier impact avec le sol. Son airbag s'est activé 855 millièmes de secondes avant que le pilote ne heurte le bitume, lui évitant alors de se blesser lorsqu'après la partie basse de son corps c'est la partie haute qui a pris le choc.

Données de la chute de Marc Márquez, Repsol Honda Team

Photo de: Alpinestars

Les données indiquent que le premier impact avec le sol, avec le pied, a connu une force de 20 g. Mais l'impact le plus fort encaissé par le pilote est intervenu dans un deuxième temps, avec la partie haute de son corps, et il a été de 26,27 g. C'est donc légèrement plus que les 26,14 g enregistrés dans l'accident, déjà spectaculaire, dont il a été victime Márquez lors du Grand Prix de Thaïlande, même si cela reste inférieur aux 29,9 g encaissés par Loris Baz sur cette même piste de Sepang, en 2016.

Une fois au sol, Márquez a ensuite glissé sur l'épaule gauche puis son corps a roulé sur le bitume et enfin sur l'herbe, où il s'est immobilisé. La durée totale de la chute aura été de 2,91 secondes.

Le Champion du monde a heureusement échappé à toute blessure importante dans cet accident, qui ne lui a causé que des contusions et des éraflures, bien qu'il ait dû gérer des douleurs le lendemain en course. Rappelons que cette chute lui a valu sa plus faible qualification depuis 2015. Parti de la 11e position, il s'est toutefois propulsé aux avant-postes dès l'extinction des feux et a pu aller chercher la deuxième place en course.

Marc Marquez, Repsol Honda Team

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