Márquez : "On me dit que c'est facile, mais ce n'est pas vrai"
Avec 21 points à son avantage sur Dovizioso, d'aucuns considèrent que l'obtention du titre ne sera qu'une formalité pour Márquez. Mais celui-ci a trop d'expérience pour se laisser endormir ce week-end.
Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images
Les heures passent et rapprochent inéluctablement le paddock du MotoGP du dénouement de cette saison 2017. Et malgré ses cinq titres en Grand Prix ainsi que sa confortable avance au championnat, Marc Márquez a bien conscience que le plus dur reste à faire : finir le travail, dans un week-end mâtiné de pression.
Au moins va-t-il évoluer sur un circuit qu'il affectionne pour s'y être imposé déjà deux fois, en 2012 et 2014, et pour y avoir déjà joué le titre avec succès. "Ce n'est pas la première fois que je me bats pour le championnat à Valence", indique le pilote Honda. "Déjà en 2010, et surtout en 2013 où c'était très difficile. Le dimanche, je vais donc me donner à 100%, et nous allons voir quel est mon niveau, et quel est celui de Dovi, et on regardera quel est le meilleur résultat pour moi."
Conserver la même approche malgré l'enjeu
Désormais coutumier de ces finales à suspense, Márquez n'entend pas remettre en cause son approche de la course, qui lui a valu tant de succès jusqu'ici, même si l'atmosphère dans le paddock est forcément emprunte d'un enjeu qui décidera de l'issue de toute une saison.
"Cela a été une saison difficile, et au final cela se joue sur une course", reprend-il. "Nous allons aborder le week-end de la même façon que d'habitude. Je vais me donner à 100% lors des essais. Mais bien sûr, vous sentez que c'est une course spéciale, un dimanche spécial. Mais il faut conserver la même mentalité, car dans les sports mécaniques et le sport en général, tout peut arriver. Nous allons donc essayer d'être au niveau habituel, et finir la course sera le plus important."
Ne pas se voir trop beau aussi, alors que la nette avance dont dispose le leader du championnat pourrait inciter celui-ci à se reposer sur ses lauriers. "À chaque fois on me dit que c'est facile, que c'est fait, mais ce n'est pas vrai, c'est difficile", insiste-t-il, même s'il n'a besoin que d'une 12e place dimanche pour coiffer une quatrième couronne. "Je préfère bien sûr être dans ma position que dans celle de Dovi, et avoir ces 21 points d'avance. Ce sont de bonnes sensations, et c'est le type d'énergie dont vous avez besoin pour vous battre pour le championnat."
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