Márquez : Une telle course à Assen, c'est "le meilleur du MotoGP !"

Le pilote Honda a fait parler sa tactique et son talent pour s'imposer au terme d'une course très indécise et superbement disputée.

Podium : le vainqueur Marc Marquez, Repsol Honda Team

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Podium : le vainqueur Marc Marquez, Repsol Honda Team
Podium : le vainqueur Marc Marquez, Repsol Honda Team
Podium : le vainqueur Marc Marquez, Repsol Honda Team
Le vainqueur Marc Marquez, Repsol Honda Team
Le vainqueur Marc Marquez, Repsol Honda Team
Marc Marquez, Repsol Honda Team
Marc Marquez, Repsol Honda Team
Marc Marquez, Repsol Honda Team, Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing
Marc Marquez, Repsol Honda Team
Marc Marquez, Repsol Honda Team, Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing, Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing
Marc Marquez, Repsol Honda Team, vainqueur
Marc Marquez, Repsol Honda Team, fête sa victoire sur le podium
Marc Marquez, Repsol Honda Team
Marc Marquez, Repsol Honda Team en tête
Podium : le deuxième Alex Rins, Team Suzuki MotoGP, le vainqueur Marc Marquez, Repsol Honda Team, le troisième Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing
Marc Marquez, Repsol Honda Team, vainqueur

Pour la première fois depuis 2014, Marc Márquez est sorti vainqueur du Grand Prix des Pays-Bas, une course qui n'a rien eu de la balade dominicale. "Je ne sais pas comment la décrire… Ça a été une course folle ! C'était comme un gros groupe d'animaux sauvages en bagarre les uns contre les autres", décrit le leader du championnat, qui n'a eu de cesse d'osciller entre la première et la quatrième place, avec au passage une excursion hors-piste et une touchette, avant de trouver la clé pour s'installer aux commandes et y rester.

Ce sont les conditions, et notamment le vent, qui expliquent, selon l'Espagnol, que la course soit restée aussi incertaine, avec un groupe de tête compact compte tenu d'écarts particulièrement difficiles à creuser.

"L'un des problèmes, c'est que j'ai essayé de mener la course, au début, mais en pneus neufs tout le monde était rapide – on a vu à quel point les chronos étaient serrés en qualifs – et il était impossible de se creuser une avance, surtout parce que si j'utilisais mes trajectoires alors tout le monde me passait parce que j'élargissait beaucoup dans tous les virages", explique-t-il.

"Lorenzo attaquait fort. J'ai essayé de le dépasser mais il m'a immédiatement repassé et je n'ai pas pu retrouver le rythme que j'avais eu en essais", relate le poleman, témoignant d'une course globalement lente, ayant tout juste flirté avec des chronos dans la moyenne des 1'34 avant de tomber dans la fenêtre des 1'35 dès le neuvième tour. "Ensuite, j'ai dit 'OK, on attend'. Au milieu, pendant cette transition, on s'est fait beaucoup de chaleurs avec Rins, Maverick – tout le monde, je me suis battu contre tout le monde, et au final j'ai été intelligent et j'ai juste attendu."

"Quand j'ai vu qu'il manquait sept ou six tours, je me suis dit 'OK, maintenant je donne tout, je vais attaquer et tout donner, complètement utiliser les pneus'. J'ai pu me creuser une avance. Quand j'ai vu +0.2, j'ai pu faire mes trajectoires. Le problème c'est qu'ici quand vous essayez d'utiliser vos lignes pour être rapides, vous préparez beaucoup le virage et tout le monde vous passe. Quand j'ai eu cette petite avance, je me suis dit qu'il était temps d'utiliser mes trajectoires et j'ai alors pu avoir le même rythme qu'en essais."

"Avant la course, on parlait avec le team : sur le papier, j'avais un meilleur rythme que les autres mais je leur ai dit que ce serait difficile de me creuser une avance. Sur cette piste, et surtout avec le vent qui était très fort, c'est plus facile d'être derrière quelqu'un."

Le talent du pilote a parlé

Si cette course a ravi les spectateurs, le taux d'adrénaline des pilotes n'était pas moindre à l'arrivée, alors qu'ils ont été jusqu'à huit à se battre dans le groupe de tête et que quatre des six constructeurs de la catégorie ont pu aujourd'hui toucher du doigt la victoire. Pour Márquez, la présence de machines différentes aux avant-postes n'est pas une surprise sur cette piste historique et emblématique, qui permet au pilote de faire peser son talent dans la balance.

"C'est toujours un compromis, mais peut-être que la moto est plus importante sur certaines pistes, alors que sur d'autres vous pouvez absorbez des problèmes de la moto. Quand vous avez ce type de course – avec du vent, une course lente, tout le monde qui utilise des pneus différents et qui essaye de gérer d'une manière différente, avec une grosse bagarre –, alors c'est plus le pilote qui fait la différent. Il faut être très précis sur comment attaquer, où attaquer, où passer, quand défendre sa position. C'était très dur, mais c'est le meilleur du MotoGP : la moto est importante, mais le pilote l'est plus que la machine."

Et comment sort-on d'une course aussi intense ? "Physiquement, ça n'était pas exigeant parce qu'il y a une partie de la course où on était très lents. Le problème c'est que c'était très difficile d'attaquer et de défendre au même moment. Quand Rins m'a passé, dans ce tour j'essayais de préparer la sortie [de virage] pour avoir de l'aspiration et passer Lorenzo, mais dès que vous vous préparez pour attaquer alors quelqu'un vous passe. C'était donc difficile pour la concentration, essayer de défendre et attaquer au même moment. Et ensuite, [physiquement] ce qui a été le plus difficile ça a été les cinq derniers tours, parce que j'ai tout donné et j'ai commencé à être fatigué dans le dernier tour."

Flashback : le GP des Pays-Bas 1988

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