Márquez : Viñales était le plus rapide

Marc Márquez a salué la vitesse de Maverick Viñales tout au long du week-end du GP d'Australie, dont le Champion du monde est finalement sorti vainqueur après la chute de son rival.

Le vainqueur Marc Marquez, Repsol Honda Team

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Et de cinq ! Marc Márquez a remporté ce dimanche sa cinquième victoire consécutive en MotoGP, en s'imposant au Grand Prix d'Australie, à Phillip Island. Invaincu depuis le mois de septembre, le pilote Honda a de nouveau remporté un duel l'opposant à un pilote Yamaha, cette fois Maverick Viñales. Le numéro 12 a en effet chuté dans le dernier tour de course, alors que Márquez venait de prendre les commandes du Grand Prix.

Le vainqueur de l'édition 2018 a éclaboussé tout le week-end de son talent, s'emparant notamment de la pole position avec une demi-seconde d'avance sur son plus proche poursuivant. Marc Márquez savait alors que sa tâche allait être compliquée en course, mais il est parvenu à résister au coup de collier mis par Viñales une fois qu'il avait repris la tête de la course, au dixième tour.

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"Aujourd'hui, le pilote le plus rapide était Maverick mais je savais avant la course qu'il allait y avoir cinq ou six tours cruciaux. Et sur ces tours-là, il a énormément attaqué, en 1'29 bas, et c'était mon temps de qualifs ! J'ai quand même réussi à le suivre à la limite, et puis j'ai continué d'attaquer, avant de commencer à le mijoter ! J'ai analysé, essayé de voir comment étaient les pneus et même comme ça, je n'étais pas sûr à 100% car il était très rapide et tous les deux nous n'avions plus de pneus", a-t-il expliqué au site officiel du MotoGP, avant de rappeler en conférence de presse qu'il ne voyait que Viñales comme rival : "Aujourd'hui, Maverick était plus rapide. Mais je l'attendais, je savais qu'il était la cible, qu'il allait revenir après un mauvais départ, je l'attendais."

Une fois la phase de survie dépassée, il fallait envisager la stratégie pour les derniers tours de l'épreuve. À chaque passage dans la ligne droite des stands, il était clair que le numéro 93 relâchait les gaz, tant sa Honda allait plus vite que la Yamaha. Mais un dépassement prématuré aurait offert trop de chances à Viñales de passer de nouveau. La stratégie était alors claire, une tentative unique dans le dernier tour, et de la résistance jusqu'au bout. La chute de "Top Gun" dans le virage 10 a scellé le sort de la course, et une 11e victoire cette saison pour le Champion du monde.

"Mon plan était de le passer dans la ligne droite, puis fermer toutes les portes. Mais d'un coup, j'ai vu qu'il commençait à pleuvoir, donc je me demandais ce qui se passait. J'essayais de freiner très tard, je glissais de l'arrière en entrée de courbe car le pneu était mort, mais dans le virage 10 il m'avait déjà dépassé deux fois. Je suis entré très fort en freinant très fort aussi, mais je ne savais pas qu'il avait chuté. J'aurais eu une seconde chance, avant la ligne d'arrivée j'aurais pu le doubler de nouveau."

En route vers ce succès, Marc Márquez a eu une friction d'importance avec Cal Crutchlow, forçant le Britannique à relever sa moto dans le virage 9 après un contact. Mais l'Espagnol savait très bien qu'il ne pouvait pas laisser Viñales s'échapper : "Je me suis excusé, c'était à la limite, mais un moment crucial. Si sur ce tour, je ne dépasse pas Cal et que Maverick prend une demi-seconde, la course est finie. J'ai donc attaqué à la limite et dépassé Cal car la cible était Maverick."

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Alors qu'il a parfois dû rester en retrait sur certaines courses, notamment celles au cours desquelles il s'est battu avec Fabio Quartararo, Márquez avait attaqué d'entrée de jeu sur d'autres circuits, comme la semaine dernière à Motegi. L'Espagnol explique ce changement de stratégie selon les circonstances, et indique que Viñales dominait tellement ce week-end australien que le doute était permis... Jusqu'à ce qu'Alberto Puig, directeur de l'équipe, ne déboule !

"À Misano c'était différent, je voulais juste contrôler d'une meilleure façon car le rythme était similaire. Cela [la stratégie de suivre] fonctionne quand tu as du mal. Quand je suis le plus rapide, j'essaie de faire comme à Motegi, mener la course et attaquer à mon rythme. Aujourd'hui je savais que l'écart était énorme avec Viñales, et avant la course je ne savais pas trop quoi faire car c'est un circuit très rapide, on sort vite quand on chute. Alberto est alors arrivé en disant 'tu dois essayer !' Et donc j'ai cherché l'équilibre. Avec Santi [Hernández, son chef-mécanicien], nous avons choisi le soft à l'arrière pour le suivre. Je voulais le pneu le plus tendre pour le suivre, et puis j'allais survivre en fin de course. Si je n'avais pas pu le suivre, je serais resté avec Cal et le groupe."

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