Maverick Viñales "surpris" par son rythme et sa régularité

Septième du classement final, Maverick Viñales se réjouit du déroulé de sa journée de dimanche, lui qui a pu afficher une compétitivité et un rythme pour le moins prometteurs dans des conditions qui le mettent généralement en difficulté.

Maverick Vinales, Yamaha Factory Racing

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Maverick Viñales a admis avoir été surpris par le solide rythme qu'il a pu afficher dimanche, deuxième jour d'essais au Qatar. Sans avoir essayé le nouveau châssis de la Yamaha au cours de cette journée, le pilote espagnol a bouclé la journée au septième rang, à 0"455 du temps de référence établi par son coéquipier, Fabio Quartararo − qui, lui, utilisait cette nouveauté au moment de réaliser son meilleur temps.

"Je suis très content de ces essais. Franchement, ça a été très positif. Yamaha a très bien travaillé. On s'est beaucoup concentré sur le rythme, que j'ai trouvé fantastique. J'ai été surpris et heureux de voir à quel point la régularité était là, surtout sur les pneus", commentait-il dimanche soir. Il a obtenu son meilleur temps dans la soirée, lors d'un run solide durant lequel il a enchaîné les tours entre 1'54"3 et 1'54"8. "À la fin de la journée, on a fait cinq ou six tours qui pour nous ont été fantastiques : c'est ce qu'on cherchait", décrivait-il, ravi. "J'ai monté des pneus soft-soft, j'ai fait cinq ou six tours pour comprendre comment la moto fonctionnait et j'ai été assez surpris par le rythme que j'obtenais, en petits 1'54. Je poussais, mais pas au maximum."

C'est quelques instants plus tard que le pilote Yamaha est venu grossir la liste des chutes, nombreuses dans la soirée. "J'ai été l'un de ceux [qui sont tombés] au virage 2", constatait-il dans un petit rire. "Il était plus ou moins 20h, qui est l'heure de la course, et on a donc décidé d'essayer le pneu avant medium parce que j'ai de très bonnes sensations avec ce pneu. On l'a mis et j'ai juste fait mon tour de sortie, puis le premier virage, le deuxième virage… et je suis tombé ! Je pense qu'il faisait probablement trop froid pour le pneu medium et c'est ce qui a provoqué ma chute. Mais on a compris des choses, car il était important de tester le pneu medium avec le froid."

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Indépendamment de cette fin de journée, aussi satisfaisante que mouvementée, donc, Maverick Viñales s'est distingué en réalisant plusieurs runs rallongés, de quatre tours au minimum et jusqu'à 12 tours consécutifs, très réguliers. S'il a délaissé momentanément le nouveau châssis de la Yamaha, le pilote espagnol s'est en revanche attelé à chercher dans le matériel qu'il connaît déjà des manières de régler le point faible récurrent de la M1, qui sont ses difficultés à générer du grip et à conserver une bonne compétitivité lorsque les conditions de la piste ne sont pas optimales.

"On n'a pas encore travaillé avec le nouveau châssis. On n'avait que l'ancien package et quelques éléments généraux sur la deuxième moto", expliquait-il. "Je me suis beaucoup concentré sur le style de pilotage, sur le fait de signer de bons temps, en ne stressant pas trop la moto et en obtenant de la fluidité. On a pas mal travaillé avec l'électronique, et je vois beaucoup de choses intéressantes. C'est la raison pour laquelle je suis très positif, parce que lorsque le grip diminue, je vois beaucoup de choses intéressantes dans le style de pilotage."

"Franchement, j'ai été assez surpris de pouvoir rouler en 1'54 en milieu de journée. C'est toujours très positif car l'adhérence n'était pas très bonne mais j'arrivais à rouler assez vite", soulignait-il. "J'ai fait des longs runs, parce que j’avais besoin de tours pour comprendre que, si je change quelque chose ou si on travaille sur l'électronique, ça fonctionne comme ci ou comme ça. Après la journée, j'étais franchement très content. Donc le job est fait pour ces deux premiers jours, et c'était très important de finir cette deuxième journée en se disant : 'OK, on a fait du bon boulot'."

"Je travaille très dur pour la course. On essaye de progresser sur nos points faibles. On sait qu'on a la vitesse, on sait qu'on peut être incroyables sur un tour, mais on ne l'est pas dans le premier tour de la course et pas même au départ. C'est le point sur lequel on travaille très dur. Bien sûr, ma position aurait peut-être pu être bien meilleure et j'aurais aussi pu être plus rapide, mais je suis vraiment content des sensations que j'ai eues avec la moto pour imprimer un rythme."

Une case est donc cochée, mais Viñales ne s'emballe pas toutefois, sachant que les conditions d'un dimanche de course peuvent entraîner leur lot de (mauvaises) surprises : "Il est très difficile de dire que le problème est résolu parce qu'il n'y a pas de Moto2 ici ! C'est très dur à dire donc, mais j'ai travaillé sur mon style de pilotage et sur l'électronique. Je réfléchis à comment améliorer mon style de pilotage quand le grip baisse. Ces trois prochains jours, même si on doit tester beaucoup de pièces, on va aussi clairement dédier du temps pour voir si je peux aussi peut-être régler ce problème en jouant sur les gaz ou sur mon style de pilotage."

"Je suis très satisfait de ce test, et j'ai hâte de remonter sur la moto et de faire de bons temps", ajoutait Maverick Viñales, qui sera de retour en piste mercredi. "On verra au prochain test. Il est certain que l'on va devoir faire un time attack pour voir comment tout fonctionne, mais en ce qui concerne mes sensations générales, je peux dire que je suis très content du travail qu'a fait Yamaha pendant l'hiver."

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