Michelin - Aux Ducati satellites de faire un effort, d'après Rossi

Les problèmes de pneu arrière rencontrés par Loris Baz et Scott Redding depuis le début de l'année ont jeté un voile sur la sécurité apportée par les pneus Michelin. Mais Valentino Rossi en appelle aussi au travail des teams Ducati.

Valentino Rossi, Movistar Yamaha MotoGP, Yamaha

Photo de: Mirco Lazzari

Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Andrea Dovizioso, Ducati Team, Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Scott Redding, Octo Pramac Racing, Ducati
Loris Baz, Avintia Racing

Deux pilotes très grands, bien plus lourds que certains de leurs collègues, et pilotant tous deux une Ducati. Voilà les seuls points communs qui se dégagent de l'explosion du pneu de Baz à Sepang et de la délamination de celui de Redding, le week-end dernier en Argentine. En l'absence de certitude sur les causes de ces incidents, Rossi estime qu'il en va de la responsabilité des équipes impliquées d'œuvrer pour que cela ne se reproduise plus.

"Pour moi, c'est un tout : des pilotes plus grands, un peu plus lourds comme Baz et Redding, mais c'est surtout la moto", souligne-t-il. "Avec la Yamaha, on n'a jamais eu de problèmes. La semaine dernière, on était prêts à faire les 25 tours de course. On n'a - heureusement - pas de soucis de feeling ni avec les données de température du pneu."

"J'espère donc que les autres motos - et dans le cas présent, Ducati - vont pouvoir régler le problème, sinon tous les autres constructeurs doivent courir avec des pneus très, très durs et ce n'est bon ni pour le spectacle ni pour la performance", ajoute le pilote Yamaha.

Valentino Rossi vise Ducati, "mais pas ceux du team officiel parce qu'ils semblent bien travailler pour faire en sorte que les pneus tiennent bien et ne pas les faire surchauffer. Nous, quand on rentre aux stands, on a toutes nos données et nos ingénieurs nous disent : 'Regarde, ici on enlève de la puissance sinon le pneu chauffe trop et pourrait avoir des problèmes'."

"À mon avis, c'est à eux de faire un peu plus attention", poursuit-il, "pour ne pas créer toute cette confusion pour ceux qui font attention et qui n'ont pas de problème. Mais d'un autre côté, on est peut-être un peu trop proche de la limite et Michelin doit faire quelque chose."

Michelin connaît peu le COTA

Michelin aborde le Grand Prix des Amériques dans une situation assez similaire à celle de la manche argentine, puisque seul un test a pu y être réalisé, l'an dernier, et celui-ci avait été perturbé par le mauvais temps. Le manufacturier indique avoir apporté trois types de pneus avant, dans les gommes tendre, medium et dure. Les pneus arrière proposés sont, eux, le soft et le medium, tous deux asymétriques. Ceux-ci présentent la carcasse dure, à l'instar du pneu de secours proposé en Argentine.

"Les pneus ont été acheminés depuis différents endroits - d'Amérique du Sud et de France - pour arriver à temps pour les premiers essais vendredi", indique Piero Taramasso, manager deux-roues pour Michelin Motorsport.

"C'est toujours un moment anxiogène car nous ne maîtrisons pas tout le processus de livraison, contrairement au transport des pneus en Europe. Mais je suis sûr que tout se passera au mieux. On connaît les défis qui se présentent à nous. Nous avons les produits les mieux adaptés et tout le monde est très motivé", promet-il.

Rejoignez la communauté Motorsport

Commentez cet article
Article précédent Lorenzo chez Ducati ? "Un choix courageux" pour Rossi
Article suivant Lorenzo - Bouche cousue, mais signature possible à Austin

Meilleurs commentaires

Il n'y a pas de commentaire pour le moment. Souhaitez-vous en écrire un ?

Abonnez-vous gratuitement

  • Accédez rapidement à vos articles favoris

  • Gérez les alertes sur les infos de dernière minute et vos pilotes préférés

  • Donnez votre avis en commentant l'article

Motorsport Prime

Découvrez du contenu premium
S'abonner

Édition

France