Preview

Miller espère avoir passé un cap au niveau mental après le Mans

L'Australien a manqué de confiance en lui en France, ce qui l'a sans doute privé d'un résultat devant les deux pilotes Ducati officiels. Une situation qu'il ne veut pas reproduire ce week-end.

Jack Miller, Pramac Racing

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Lors de la dernière manche au Mans, Jack Miller a de nouveau prouvé avoir les épaules pour suivre le rythme des deux pilotes officiels Ducati, avec qui il partage le point commun d'évoluer cette saison sur une GP19. Détenteur de la quatrième place sous le drapeau à damier dans la Sarthe, l'Australien a donc fini dans les échappements de Danilo Petrucci et marqué de précieux points au championnat.

Lire aussi :

De bon augure à l'approche d'un GP d'Italie disputé sur un circuit, le Mugello, propice à la performance des machines transalpines, qui auront le loisir d'exprimer toute leur puissance dans ce véritable temple de la vitesse. "Je pense que nous devrions être très forts ce week-end", confirme Miller, pour qui les Honda devraient marquer le pas en Toscane ce week-end compte tenu du profil du tracé. "Les Ducati devraient bien fonctionner ici. Il semble que lors des dernières courses, à Austin, Jerez et Le Mans, les Honda ont disposé de quelque chose en plus dans les phases de décélération, en particulier en première vitesse. Ici, c'est une piste fluide et donc ce devrait être un avantage."

Il faudra néanmoins prendre garde au leader du championnat, Marc Márquez, toujours prompt à déjouer les pronostics. "Marc est très en forme en ce moment, il pilote vraiment très bien si on met son erreur au Texas de côté. C'est vraiment un bon début de saison pour lui. Nous allons devoir faire de notre mieux."

Lire aussi :

Pour cela, il faudra savoir tirer les enseignements tirés lors de l'épreuve française. Peu habitué à se battre pour les premières places, Miller s'est convaincu au Mans d'avoir trop attaqué et usé ses gommes lors de sa bataille en début de course face à Márquez. Une crainte qui s'est finalement révélée infondée à l'arrivée. "Je me sens fort en arrivant ici, et j'ai beaucoup appris la dernière fois au Mans", assure le pilote Pramac. "Dans un sens, nous étions contents avec la quatrième place, mais j'étais tout de même mécontent car je pense que si je m'étais fait plus confiance, nous aurions pu finir deuxième sur le podium. J'ai senti que j'avais la pression de Dovi derrière moi, et que mon rythme n'était peut-être pas le meilleur."

Pas de stress pour 2020

Toujours est-il que l'Australien donne parfaitement le change face aux pilotes officiels. On le sait, le contrat initial de Danilo Petrucci ne court que sur un an, et l'avenir des deux hommes est étroitement lié en ce début de saison à leur niveau de performance. Un facteur qui n'est pas de nature à déstabiliser outre mesure Miller. "Je ne suis pas trop stressé pour être honnête. Peut-être que je vais enfiler une combinaison rouge [l'an prochain] ou rester où je suis, dans une bonne équipe avec de bonnes personnes et un bon management aussi", assure-t-il, visiblement content de son sort. "Je ne suis pas trop stressé, car il n'y a pas beaucoup d'options. Bien sûr nous parlons avec des gens et nous gardons les yeux ouverts, mais je serai content aussi bien si je rejoins l'équipe officielle Ducati que si je reste où je suis. Mon objectif est de faire une année supplémentaire dans mon contrat. L'an prochain, quoiqu'il arrive je ne ferai pas plus d'une année de contrat, c'est sûr."

Rejoignez la communauté Motorsport

Commentez cet article
Article précédent Un 300e GP et de nombreuses sources de motivation pour Dovizioso
Article suivant Petrucci pourrait "faire autre chose" si Ducati ne le renouvelle pas

Meilleurs commentaires

Il n'y a pas de commentaire pour le moment. Souhaitez-vous en écrire un ?

Abonnez-vous gratuitement

  • Accédez rapidement à vos articles favoris

  • Gérez les alertes sur les infos de dernière minute et vos pilotes préférés

  • Donnez votre avis en commentant l'article

Motorsport Prime

Découvrez du contenu premium
S'abonner

Édition

France