Miller : "Un véritable cauchemar que de tout garder sous contrôle"

L'Australien a connu un week-end compliqué à Assen, ne terminant qu'à la neuvième place en course après avoir rencontré des problèmes de gestion de son pneu arrière.

Jack Miller, Pramac Racing

Jack Miller, Pramac Racing

Gold and Goose / Motorsport Images

Le GP des Pays-Bas 2019 ne restera pas dans la mémoire de Jack Miller comme un très grand cru. L'Australien a en effet été discret tout le week-end, rencontrant les mêmes affres que les deux autres pilotes munis de GP19 sur la grille. Qualifié en dixième position sur la grille, il n'a ainsi pas pu faire mieux que neuvième à l'arrivée.

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Le pilote Pramac a été en effet assez limité dans ses performances par la tenue de son pneu arrière, choisi en gomme dure, qui ne lui a pas procuré suffisamment de sensations pour pouvoir aller chercher la limite avec sérénité. Et cela malgré un début de course où il a affiché un rythme plutôt intéressant. "Cela a été difficile tout le week-end pour être honnête", a observé Miller au micro du site officiel du MotoGP. "J'ai eu des difficultés à bien faire fonctionner les pneus. Lors de la course j'ai pris un départ correct, où j'ai pu suivre Crutchlow et Morbidelli. Honnêtement j'ai attaqué sur les trois premiers tours, mais je faisais des temps entre 1'34"8 et 1'34"5."

Un manque de stabilité

Si ce rythme était déjà éloigné de celui des pilotes des deux premiers groupe à ce stade de la course, l'Australien n'a malheureusement pas pu le tenir sur la distance, forcé pour cela d'user ses pneus, ce qui aurait compromis son résultat final. "Ce n'étaient pas de mauvais temps, mais j'ai rapidement eu une alarme qui m'a dit que j'allais détruire les pneus. Je savais que ma seule façon d'aller vite c'était de taper dans mon pneu arrière, mais faire cela toute la course, avec le vent en plus, était impossible", reprend-il. "C'était donc un véritable cauchemar que de tout bien garder sous contrôle. Je n'avais aucun feeling sur le contact de l'arrière en entrée de virage, je n'avais pas vraiment de stabilité."

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Ce manque de stabilité, combiné au fort vent soufflant au sein de la Cathédrale, a transformé la course de Miller en véritable épreuve de force. En difficulté, l'Australien s'est donc résigné à faire sa propre course, sans pouvoir se mêler aux hostilités qui faisaient rage devant lui. "C'était difficile bien sûr, avec beaucoup de vibrations et de mouvements", a-t-il ainsi concédé après coup. "Essayer de rester droit était impossible. Je n'ai pas réussi une seule fois à bien prendre le virage 15. Ce n'était pas facile, très physique. Comme je l'ai dit, j'ai essayé d'attaquer dans les premiers tours pour rester avec le groupe [de tête], mais c'était impossible. J'ai donc dû me contenter de mon rythme et faire ma propre course."

Sa neuvième place à l'arrivée n'est pas sans conséquence au championnat, alors que Maverick Viñales remportait la course et que Fabio Quartararo montait sur la troisième marche du podium. L'Australien chute en effet de deux rangs et se retrouve désormais huitième au classement général, et dépassé par le Français au classement des indépendants.

Jack Miller, Pramac Racing, Takaaki Nakagami, Team LCR Honda, Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing

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