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Miller conseille à Bagnaia de se relâcher

L'Australien exhorte son coéquipier à s'amuser plus et à laisser aux ingénieurs l'analyse détaillée des données.

Francesco Bagnaia, Pramac Racing, Jack Miller, Pramac Racing

Francesco Bagnaia, Pramac Racing, Jack Miller, Pramac Racing

Gold and Goose / Motorsport Images

Jack Miller n'est pas exactement le pilote qui transmet le plus le sentiment d'être stressé ou angoissé par son métier. Bien que méticuleux dans son travail et plus mûr qu'il ne l'était à son arrivée dans la catégorie reine, à seulement 20 ans, l'Australien sait relativiser et rester aussi détaché que possible face à la pression.

Maintenant que son passage à l'équipe officielle de Ducati est assuré, il se permet donc de transmettre un conseil à son coéquipier, Pecco Bagnaia, qu'il trouve trop accaparé par les à-côtés du pilotage. En dépit du fait qu'il est épaulé par l'un des ingénieurs les plus réputés du paddock, ayant connu le succès avec Casey Stoner et Jorge Lorenzo, le jeune pilote italien semble vouloir prendre sur ses épaules un travail d'analyse technique qui ne devrait pas être le sien, au risque peut-être de se perdre.

"Je ne crois pas que c'est lié au team Pramac ou à Ducati. Je vois seulement qu'il est parfois trop exigeant avec lui-même. Sur sa combinaison, il est écrit 'go free', 'sois libre', mais je ne vois pas quelqu'un de libre", observe Jack Miller auprès de Sky Italia. "Je vois quelqu'un qui travaille énormément, il est déterminé et c'est un pilote très talentueux, mais chaque fois qu'il termine une séance, il s'assoie devant l'ordinateur et il regarde la télémétrie pendant des heures. Comprenons-nous bien, c'est important de le faire, mais il n'est pas ingénieur. Il y en a dont c'est le métier."

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Arrivé en MotoGP dans la foulée de son titre en Moto2, Bagnaia a eu du mal à se faire remarquer aux côtés d'un Fabio Quartararo qui a vite fait oublier son statut de rookie. À une époque où la performance d'un pilote avec une nouvelle machine semble devoir être immédiate pour convaincre, la critique ne lui a rien laissé passer. Prometteur pendant les essais hivernaux, il n'a pas fait d'étincelles en compétition et a avoué avoir touché le fond pendant l'été avant de comprendre la direction qu'il devait suivre avec la redoutable Ducati. Sa fin de saison avait été marquée par une quatrième place en Australie qui détonne dans son bilan global, qui ne compte que deux autres entrées dans le top 10.

Cet hiver, à nouveau, ses performances ont été encourageantes, mais à l'heure où le marché des transferts est secoué de toutes parts, sa saison 2019, pas assez convaincante, ne plaide pas en sa faveur pour qu'il garde sa place en 2021. "Je pense juste qu'il faudrait qu'il se détende, comme il le faisait peut-être avant. Je suis certain qu'il n'était pas comme ça par le passé, il était moins sur les données et plus apte à s'amuser sur la moto", juge Miller.

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