La GP19, enfin une moto à la hauteur pour Miller ?

Auteur d'une belle performance en Argentine, où il a terminé quatrième, l'Australien se réjouit de disposer enfin d'une machine lui permettant de défendre ses chances et de montrer tout son talent.

Jack Miller, Pramac Racing

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Jack Miller, Pramac Racing
Jack Miller, Pramac Racing
Jack Miller, Pramac Racing
Jack Miller, Pramac Racing
Jack Miller, Pramac Racing
Jack Miller, Pramac Racing
Danilo Petrucci, Ducati Team, Francesco Bagnaia, Pramac Racing
Jack Miller, Pramac Racing
Jack Miller, Pramac Racing
Jack Miller, Pramac Racing
Jack Miller, Pramac Racing
Jack Miller, Pramac Racing
Jack Miller, Pramac Racing
Jack Miller, Pramac Racing

Jack Miller a réussi en Argentine à effacer la déception subie au Qatar, où il avait vu ses chances de bien figurer gâchées par une selle qui s'était détachée en début de course. Cette fois-ci, sur un circuit qui d'ordinaire lui sourit plutôt bien et où il avait signé la pole position l'an dernier, le pilote Pramac a décroché la quatrième place, ouvrant ainsi son compteur au championnat.

Une performance de référence pour le numéro 43, puisqu'il fallait remonter au GP de France 2018 pour le retrouver à pareille fête à l'arrivée le dimanche. Après la course, celui-ci montrait même une petite pointe de déception après avoir fini proche du podium. "Finir si proche du podium, je n'étais qu'à 1"6 de Dovi, est un peu frustrant sous certains aspects, mais nous sommes dans le coup. C'est juste une question de temps si nous continuons à travailler de la sorte, je pense", confie-t-il sur son blog.  

Lire aussi :

La GP19, une machine qui permet à Miller de s'illustrer

Doté en 2018 d'une Desmosedici disposant d'un an de retard de développement, l'Australien semble enfin disposer cette année d'un matériel lui permettant de dévoiler tout son potentiel. Dans le groupe de tête au Qatar comme en Argentine, il se réjouit ainsi de pouvoir défendre ses chances en vue de 2020, alors qu'au moins trois pilotes sont en lice pour l'obtention du second guidon au sein de l'équipe officielle Ducati.

"Je prends vraiment du plaisir à piloter la Ducati GP19", explique-t-il. "Je n'ai jamais piloté celle de 2018 l'an dernier, et cette moto est une grande avancée. J'ai dit à quelqu'un que c'était comme si j'avais enfin un flingue dans une fusillade maintenant, c'est la meilleure image pour expliquer ce que je ressens."

Ne pas avoir à compenser un quelconque déficit de vitesse et avoir à sa disposition une moto présentant des garanties de compétitivité dans tous les domaines est un confort que Miller connaît pour la première fois en MotoGP. De quoi le rendre optimiste pour la suite des événements, tout en lui faisant de nouveau regretter le déroulement de sa première course, où il aurait probablement pu viser un podium s'il n'avait pas abandonné.

"La vitesse est plus facile à venir, et cela ne donne pas la sensation de toujours piloter à la limite dans chaque virage pour en arriver là et sortir un tour", reprend-il. "C'est pourquoi le Qatar a été frustrant, quand on voit la façon dont Dovi a piloté durant cette course et a contrôlé le rythme, j'estime que j'aurais pu rester avec le groupe de tête et être en position de faire quelque chose dans les derniers tours. J'ai d'ailleurs noté cela dans les premiers tours : vous n'êtes pas en permanence en train de trop freiner et martyriser le pneu avant pour rester avec ces gars et vous n'avez pas à rattraper ce que vous pourriez perdre en ligne droite. Je peux gérer les pneus d'une meilleure façon car la vitesse de la moto est là, c'est probablement le facteur le plus important."

Lire aussi :

Un autre facteur de nature à faire progresser l'Australien, et directement lié au fait de piloter cette année une GP19, est la possibilité de pouvoir comparer ses données avec celles des pilotes officiels, et notamment d'Andrea Dovizioso. Et, selon Miller, la différence entre les deux hommes se situeraient essentiellement dans les phases de freinage, où l'Italien parvient davantage à ménager ses gommes. Un domaine sur lequel a travaillé le pilote Pramac, et qui a déjà donné des signes d'amélioration en Argentine.

"Mon grand problème, sur lequel j'ai travaillé cet hiver, c'est que je freine trop fort en entrée de virage", a-t-il admis. "Je freine plus tard que lui, ou aussi tard que lui, mais il s'arrête majoritairement dans la ligne droite, alors que j'amène beaucoup de vitesse dans le virage. J'ai travaillé là-dessus, surtout pour conserver les pneus, mais quand on doit refaire un chrono, je peux retrouver des sensations qui me permettent de bien gérer l'avant, et c'est pratique, mais en course ce n'est pas l'idéal. On a travaillé là-dessus, et je pense que ça a marché pour notre rythme de course."

Avec Michaël Duforest

Rejoignez la communauté Motorsport

Commentez cet article
Article précédent Biaggi s'attaque au record de vitesse de moto électrique
Article suivant Rossi voit le verre à moitié plein après l'Argentine

Meilleurs commentaires

Il n'y a pas de commentaire pour le moment. Souhaitez-vous en écrire un ?

Abonnez-vous gratuitement

  • Accédez rapidement à vos articles favoris

  • Gérez les alertes sur les infos de dernière minute et vos pilotes préférés

  • Donnez votre avis en commentant l'article

Motorsport Prime

Découvrez du contenu premium
S'abonner

Édition

France