Miller s'est senti limité par ses réglages face à Oliveira
Jack Miller était à la peine dans les deux derniers secteurs au Grand Prix de Thaïlande, et estime que c'est ce qui l'a empêché de réellement menacer Miguel Oliveira pour la victoire.
Une semaine après sa victoire à Motegi, Jack Miller n'est pas passé loin d'un deuxième succès consécutif à Buriram. La pluie qu'il affectionne tant lui a permis de rapidement gommer son départ en septième position, conséquence d'un souci sur son moteur en qualifications. Troisième à la fin du premier tour, il était en tête dès la quatrième boucle. Il a alors tenté de s'échapper mais Miguel Oliveira est revenu au contact.
Le pilote Ducati a pu répliquer à une première attaque de celui qu'il remplacera chez KTM l'an prochain, mais il n'a rien pu faire après la deuxième. "J'ai fait de mon mieux et la première fois que Miguel m'a doublé, je suis repassé devant", a résumé Miller auprès du site officiel du MotoGP. "C'était une course longue, stressante. J'ai essayé de répliquer en fin de course, j'ai changé de cartographie et je voulais une dernière chance de jouer cette victoire. Dans les secteurs 3 et 4, j'ai eu du mal toute la course et j'ai voulu prendre plus de risques."
"J'étais assez proche de Miguel avant le virage 8 mais une trajectoire sèche se dessinait et je suis un peu passé en dehors. Quand on est dans la partie humide, on ne peut pas tourner, il faut un peu relever la moto et je n'étais pas suffisamment proche pour plonger au dernier virage. Il a fait une course fantastique, Pecco [Bagnaia, troisième à l'arrivée] aussi. C'est une journée incroyable pour l'équipe. On garde nos chances au championnat et c'est positif aussi."
Très à l'aise dans les freinages des deux premiers secteurs, Jack Miller était à la peine dans les virages plus rapides de la fin du tracé : "Je me sentais vraiment plus fort dans les deux premiers secteurs au freinage. Je pouvais vraiment tourner tard, vous m'avez vu plonger là au départ. Je me sentais plutôt bon sur les freins. Quand il n'y avait pas de gros transferts de masse, la moto restait sur les pneus et glissait."
Jack Miller et Miguel Oliveira
L'Australien estime que ses réglages ont contribué à ses difficultés dans la deuxième moitié du circuit : "Je suis en général plutôt bon pour trouver mes réglages assez vite avant le premier roulage du week-end sous la pluie. Sincèrement, j'aurais aimé que [Cristhian Pupulin, son chef mécanicien ndlr] m'écoute un peu plus après le tour de reconnaissance, j'ai dit que les réglages n'étaient pas parfaits pour le cœur de la piste, à partir du virage 5 je souffrais pas mal et Miguel revenait fort. Il était super bon dans cette portion. J'étais un peu tendu."
"C'était un tour en deux moitiés : au virage 3, je me disais 'je reviens sur lui !' et dans l'accélération de l'avant dernier-virage, il s'échappait", a résumé Miller en conférence de presse. "Je perdais du temps dans ces virages et j'étais très bon au freinage, peut-être trop et il me manquait un peu de confiance dans la partie tortueuse de la piste où il y a de trop gros transferts de masse. J'ai attaqué où je le pouvais et j'ai minimisé les dégâts dans les mauvais virages. Je suis content du résultat et on a pris de bons points."
Le Grand Prix de Thaïlande a en effet confirmé la bonne forme de Jack Miller dès que la pluie s'invite, mais aussi celle des pilotes particulièrement attendus dès que la météo se dégrade subitement : "Quand on est dans l'incertitude de devoir rouler sous la pluie sans l'avoir fait avant, on ne sait pas vraiment qui sera vraiment rapide. Je sais que je suis plutôt rapide, que Miguel l'est et que Zarco l'est. On est un peu les trois qui peuvent s'adapter. J'étais un peu nerveux au sujet de Petrucci, j'avais peur qu'il remonte !"
L'ancien coéquipier de Jack Miller remplaçait Joan Mir, encore convalescent, mais n'a pris que la 20e place au guidon d'une Suzuki qu'il découvrait.
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