Miller pense "avoir fait le travail pour être sur une moto d'usine"

Compte tenu de ses performances en début de saison, l'Australien estime avoir mérité d'avoir une Ducati de dernière génération également l'an prochain, quand bien même il resterait au sein de l'équipe satellite Pramac.

Jack Miller, Pramac Racing

Jack Miller, Pramac Racing

Gold and Goose / Motorsport Images

Après avoir pris dans un premier temps l'ascendant sur Danilo Petrucci en tout début de saison, Jack Miller a connu une entame de campagne européenne bien plus compliquée, marquée par deux abandons en trois courses, le dernier lors de la dernière manche au Mugello.

Un passage à vide d'autant plus malvenu qu'il survient à l'instant même où Petrucci vient de signer son premier podium avec l'équipe officielle Ducati (au Mans) ainsi que sa première victoire en MotoGP (au Mugello). Pour rappel, les deux hommes se livrent un duel pour l'obtention du second guidon au sein de l'équipe officielle en 2020.

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Interrogé sur la trajectoire ascendante de Petrucci, Miller reconnaît qu'il va lui être difficile d'inverser la tendance actuelle, et que l'Italien pourrait bien se voir offrir une année supplémentaire avec les Rouges, sauf retournement de situation dans un très proche avenir. "Le sentiment général que j'ai, c'est qu'ils investissent beaucoup d'argent sur lui", a déclaré l'Australien ce jeudi, dans le paddock de Montmeló. "Bien sûr, si je me mets à remporter trois courses d'affilée, cela va rendre la décision très difficile à prendre. La dernière information que j'ai reçue, c'est que la décision devrait être prise ce week-end, ou alors lors du prochain week-end de course. Pour le moment, il faut attendre."

Présent chez Pramac depuis 2018, Miller se verrait cependant bien rester au sein de l'équipe satellite, pour peu qu'il lui soit proposée la dernière version de la Ducati l'an prochain, et qu'il soit mis sur un pied d'égalité avec les pilotes d'usine. Avec un podium à son actif en début de saison, au Texas (le premier le concernant depuis sa victoire à Assen en 2016), le numéro 43 estime en tout cas avoir fait le nécessaire pour mériter la dernière version de la Desmosedici l'an prochain. "Je pense que j'ai fait ma part du travail pour être sur une moto d'usine afin de pouvoir me battre avec ces gars", reprend-il. "J'ai été sur une moto satellite, j'ai été sur des motos plus vieilles. Ce n'est pas facile quand on garde en tête que nous sommes en MotoGP ainsi que le rythme de développement des motos chaque année. Si vous avez une moto avec un an d'âge, vous démarrez d'emblée avec une main dans le dos."

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Si l'Australien ne parvenait pas à ses fins en obtenant une Ducati GP20, il serait alors temps pour lui de regarder ailleurs, même si les options semblent des plus limitées. "Bien sûr nous parlons avec d'autres personnes, mais la situation n'est pas claire pour le moment, car il n'y a pas vraiment d'autres endroits où aller, à moins que quelque chose d'étranger n'arrive", poursuit-il. "Mais je suis content d'où je suis, j'aimerais rester chez Ducati car j'aime travailler avec eux. Mon objectif principal est de rester ici, mais pour cela il faut que j'ai le package dont j'ai besoin, sinon bien sûr que nous allons commencer à regarder ailleurs. J'ai dit durant toute l'année que j'aimerais signer un nouveau contrat, car cela me donne plus de motivation pour l'année suivante."

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