Miller a encore fait le show en slicks sur piste mouillée !

À Silverstone, l'Australien nous a refait le coup de l'Argentine, en se lançant dans une série de tours en pneus slicks dans des conditions mixtes en qualifications. Un pari osé qui n'a cette fois pas abouti.

Jack Miller, Pramac Racing

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Carmelo Ezpeleta, PDGDorna Sports, et Jack Miller, Pramac Racing, quittent la réunion de la Commission de sécurité
Jack Miller, Pramac Racing
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Pour une fois, la prise de risque de Jack Miller n’aura pas été récompensée. Plus de quatre mois après sa sensationnelle pole position acquise sur une piste partiellement détrempée en Argentine, le tout en slicks, l’Australien a retenté le coup samedi dernier à Silverstone.

Il faut dire que le numéro 43 n’avait que bien peu de choses à perdre en Angleterre, lui qui restait sur plusieurs contre-performances lors des manches récentes. Bravache, il a donc été le seul à recourir aux pneus tendres fournis par Michelin et n’affichant pas sur leurs flancs un liseré bleu.

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Miller ne demandait qu'un tour de plus

Le pilote Pramac s’est donc extrait de la voie des stands alors qu’il restait encore cinq minutes à disputer dans la Q2, et que les chronos commençaient à tomber au fur et à mesure de l’assèchement de la piste.

 

Cinq minutes... une durée suffisante pour boucler deux tours. Le premier fut bien vite vendangé par Miller, qui tira tout droit à Stowe, à la fin d’Hangar Straight, longue ligne du circuit encore détrempée. Le second fut propre, mais pas suffisamment rapide pour permettre à l’Australien d’obtenir autre chose qu’une neuvième place sur la grille. Mais au vu de la trajectoire sèche qui se dessinait progressivement sur la piste, pas de doute possible pour le vainqueur d’Assen 2016 : la pole position était jouable.

"Un tour de plus et j’aurais décroché la pole position, je vous le garantis", affirme-t-il sans ambages, tout en reconnaissant que ses premiers tours de roue n'ont pas été sans difficulté. "[C’était] effrayant. La première fois que je suis parti en piste... jusqu’à ce que je trouve la bonne trajectoire. J’ai dû entrer dans le virage complètement à l’intérieur, dans la ligne droite de retour."

"Parfois nous avons ce problème avec les nouveaux revêtements, ils ne drainent pas [l'eau] et cela se produit ici et là. C’est quelque chose de très dangereux, notamment à la fin de cette ligne droite, à 303 ou 305 km/h sur le mouillé. L’aquaplaning arrive très rapidement."

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Un week-end positif malgré tout

Au final, cette prise de risque et la neuvième position acquise n'auront servi à rien étant donné l'annulation dimanche de l'épreuve. Alors, faute de résultats bruts permettant de tirer des conclusions sur les éventuelles avancées de l'Aussie sur son rythme de course, celui-ci se félicite d'avoir renoué avec une pointe de vitesse qu'il n'avait plus affichée depuis le Grand Prix de France.

"Je ne pense pas que la moto en slick était la bonne façon de procéder", reprend-il. "Cela valait le coup d’essayer, le fait d’avoir la neuvième place c’est toujours mieux que lors des dernières courses."

Le bilan global du week-end reste d'ailleurs très positif, Miller qui ne s'est en effet pas départi du groupe de tête de tous les essais libres ainsi que lors des qualifications. "On a été dans le top 6 dans toutes les séances ainsi qu’aux temps combinés, et puis quatrième lors des EL4", rappelle-t-il. "Donc oui, sur le sec, nous avions le rythme. Nous avons été forts tout le week-end, je suis très content de notre performance. Ça change vraiment, difficile à dire pourquoi. Je pense que c’est mon état d’esprit plus que tout autre chose, tout est bien en place."

Il convient donc désormais de confirmer ces bonnes dispositions lors de la prochaine manche, sur le circuit de Misano, qui avait lui aussi été la cible d'importantes intempéries l'an dernier, lorsqu'il n'avait manqué qu'un tour à celui qui est désormais son coéquipier, Danilo Petrucci, pour signer sa première victoire en MotoGP.

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