Miller retrouve l'espoir pour 2025, sans miser sur sa nationalité
Jack Miller confirmé qu'il "y a du vrai" dans les rumeurs l'associant à Pramac pour 2025, et assure ne pas vouloir mettre en avant sa nationalité australienne pour obtenir cette place.
Photo de: KTM
Il y a deux semaines, Jack Miller sortait de la trêve estivale avec un triste constat quant à son avenir : "Mon téléphone ne sonne pas." Alors qu'il perdra sa place chez KTM, prise par Pedro Acosta, en fin de saison et que Tech3 affiche aussi complet avec les recrutements d'Enea Bastianini et Maverick Viñales, l'Australien peinait à entrer en contact avec les équipes ayant encore des places libres pour 2025, mais la situation a vite évolué.
Le dimanche à Silverstone, Miller a été aperçu dans l'hospitalité de Pramac, chez qui son expérience pourrait être utile dans le cadre l'association à venir avec Yamaha. L'intéressé a confirmé que ses chances de rester en MotoGP étaient remontées récemment. "Le moral est clairement meilleur", a confié Miller ce jeudi au Red Bull Ring. "Un petit peu meilleur. On ne dirait pas que le monde s'écroule, mais on verra."
Interrogé sur la possibilité de trouver un guidon pour la saison 2025, Miller a jugé cela "possible", sans trop entrer dans les détails d'un potentiel retour chez Pramac : "Il y a du vrai dans les rumeurs. On est en contact et on essaie de mettre quelque chose en place. Je sens que je n'ai pas encore fait mon temps et je sens que j'ai beaucoup plus à donner, donc j'adorerais avoir l'opportunité d'en montrer plus, mais on verra."
Miller ne veut pas être choisi pour sa nationalité
La nationalité australienne de Jack Miller pourrait jouer en sa faveur. Alors que les pilotes italiens et espagnols monopolisaient les dix premières places au GP de Grande-Bretagne, et représentent 16 des 22 places sur la grille, le MotoGP semble pousser la présence de pilotes venant d'autres pays.
Dan Rossomondo, directeur commercial du championnat, a ainsi participé à la réunion chez Pramac à Silverstone... mais Miller espère avoir mieux à proposer que sa nationalité : "Je ne veux pas être là grâce à mon passeport, je veux être là grâce à ma vitesse. Évidemment, l'Espagne et l'Italie ont des pilotes extrêmement forts en ce moment mais je ne veux pas être là juste grâce à mon passeport. Ça ne m'intéresse pas du tout. Je veux être là parce que je crois que je peux me mesurer à ces gars."
"J'étais en Q2 la semaine dernière [à Silverstone] et dans le top 7 en course sprint. On a encore de la vitesse et je sens que je peux encore apprendre et progresser. Je ne veux pas être là juste parce que je suis Australien et que ça colle."
"Au final, [les équipes] dépensent des millions et des millions de dollars pour la compétition", a précisé Miller. "Qu'on soit Australien, Espagnol, Chinois ou autre, si on est rapide, ils nous signent. Donc c'est le principal objectif."
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