Pour Miller, "dur à croire" que deux ans séparent la GP19 de la GP17
L'Australien a bouclé les essais de Valence à la quatrième place des temps combinés, après avoir obtenu un premier aperçu de la nouvelle Ducati, qu'il juge radicalement différente de celle de 2017.
Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images
Après son abandon en course, épilogue d'un dernier week-end de course émaillé par de nombreuses chutes à Valence, Jack Miller ne souhaitait qu'une chose dimanche après-midi : tourner la page.
L'Australien, ainsi que celui qui est désormais son ancien coéquipier chez Pramac, Danilo Petrucci, avaient ainsi refusé tout point presse dans la foulée de cette dernière épreuve, la rage au ventre de n'avoir pu confirmer en course de bonnes dispositions observées en qualifications.
Première prise de contact réussie avec la GP19
Miller a donc eu la possibilité de se changer les idées dès le mardi suivant, avec l'entame de deux journées d'essais préfigurant déjà la saison 2019. Muni pour la première fois d'une GP19, le numéro 43 avait pour idée première, comme bon nombre de ses pairs, de s'accoutumer à sa nouvelle machine.
"C'était bien d'enchaîner quelques tours, à chaque fois que je suis sorti j'ai gagné en confiance", explique-t-il, alors que les premiers tours de roues effectués à la fois mardi et mercredi ont été réalisés sur une piste encore partiellement mouillée et allant en s'asséchant.
Pas de quoi faire peur au pilote Pramac, qui s'est tout de suite senti très à l'aise. "Même s'il y avait encore des plaques d'humidité [le mardi matin] et que j'ai essayé de me tenir aussi loin que possible des lignes blanches, je me suis retrouvé quand même sur la ligne blanche tellement la moto tournait bien."
Un bon premier point pour la dernière-née des usines de Borgo Panigale. Devant l'ampleur de la tâche qui s'annonce, Miller avait ainsi une idée bien précise de la direction qu'il souhaitait donner au développement lors de ces essais.
"J'avais une première idée de la base des réglages à utiliser, plus ou moins", a-t-il ainsi confirmé. "Mais l'idée était vraiment de se familiariser à la moto, il s'agit d'apprendre de plus en plus. La moto est toute nouvelle, donc bien sûr il y a plein de choses à tester. Mais l'idée était de parvenir plus ou moins à une première base de réglages."
Des différences flagrantes entre les deux machines
L'Australien reste cependant surpris par les différences entre la GP19 et la GP17 qui lui était confiée cette saison : "Il n'y a pas vraiment de similarités", avance-t-il en évoquant les distinctions entre les deux machines. "Je n'arrive pas à croire que la moto soit de la même famille. Tout est nouveau, que ce soit la boîte de vitesses ou le guidon."
Après cette première prise de contact avec sa nouvelle monture, Miller est impatient de creuser encore davantage son sujet, et les essais de Jerez prévus cette semaine lui en donneront l'occasion.
"Je veux faire plus de tours à Jerez", conclut-il. "Ces essais [en novembre] sont très importants, car ils vous préparent pour la prochaine saison. Beaucoup de personnes pensent qu'une fois la dernière course effectuée, tout est fini. Mais il se passe des choses importantes durant l'intersaison."
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