Miller a été surpris quand Crutchlow est "passé à Mach1" !

Cinquième du Grand Prix de Catalogne, Jack Miller n'a pas caché sa surprise lorsqu'il a vu la tentative infructueuse de Cal Crutchlow en toute fin de course.

Jack Miller, Pramac Racing

Jack Miller, Pramac Racing

Gold and Goose / Motorsport Images

Parti de la 14e place sur la grille de départ, Jack Miller a mené un Grand Prix de Catalogne tambour battant pour finalement terminer dans le top 5. L'Australien a conclu le premier tour au septième rang, le plaçant déjà dans de bonnes dispositions pour la suite de l'épreuve.

L'accrochage du deuxième tour entre Lorenzo, Dovizioso, Viñales et Rossi a fini d'aider la remontée de Miller, qui pointait alors sur le podium provisoire ! S'engageait alors une bagarre groupée pour la deuxième place, loin derrière un Marc Márquez déterminé à s'imposer.

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"Un bon départ était la clé de la course d'aujourd'hui, j'ai su pendant tout le week-end que j'avais un bon rythme et que j'arrivais à tenir le rythme des meilleurs", a-t-il déclaré au site officiel du MotoGP. "J'étais dixième ou huitième, je ne sais plus, au premier tour, puis septième au deuxième tour, et ensuite je suis rentré dans un virage septième et j'en suis ressorti troisième ! Ce n'était pas mal ! Je suis désolé pour ces gars, mais c'était une chouette course avec Petrux, Fabio et Rins."

Le vainqueur du GP des Pays-Bas 2016 a pu analyser de près la concurrence, et notamment la Suzuki d'Álex Rins, réputée être excellente pour faire tenir ses gommes. Pourtant, à en écouter le pensionnaire de Pramac Ducati, c'est un miracle que les machines bleues franchissent la ligne d'arrivée avec des pneus arrière encore fonctionnels !

"Une nouvelle fois, je ne sais pas trop ce que Suzuki fait pour faire tenir le pneu, parce qu'en voyant à quel point ils lâchent de la fumée et sont agressifs à l'accélération, je me pose des questions. J'étais très doux avec mes pneus pendant toute la course, je restais très calme pour pouvoir revenir en fin de course, on peut presque reprendre une seconde au tour ici à Barcelone sur quelqu'un qui n'a plus de pneus. Ça n'a pas eu l'air de fonctionner comme ça, ils ont pu garder le rythme, et sans faire trop d'erreurs."

Profitant des diverses erreurs de Rins, Miller parvenait à prendre la quatrième place à huit tours du but. Une position qui semblait sous la menace de Cal Crutchlow... jusqu'à ce que le Britannique tente une manœuvre incisive dans le virage 4. Une manœuvre terminée dans les graviers pour le numéro 35, et qui a particulièrement surpris l'Australien !

"Je ne m'y attendais pas, je savais qu'il avait un bon rythme, mais j'ai freiné au même endroit que d'habitude, j'ai commencé à tourner comme d'habitude, et Cal m'a dépassé à Mach1 en partant vers les graviers, en bloquant l'arrière... J'étais désolé pour lui, mais c'était sa propre erreur, il est arrivé au garage et il s'est excusé, car il a failli me percuter. Ça aurait presque été mieux, il n'y aurait eu que 12 pilotes à l'arrivée, ça aurait été choquant !"

Lors d'une course où autant de pilotes se sont faits piéger, Jack Miller a adopté une approche prudente et intelligente. Il a en effet préféré sacrifier du temps dans les portions les plus piégeuses, et capitaliser sur les forces de sa Ducati pour remonter en fin de tour.

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"Comme d'habitude, ici, à Barcelone, c'était une course de survie, il fallait piloter de manière intelligente. J'étais très prudent dans le virage 5 car je me suis fait avoir par le passé. Et les virages 3 et 4, surtout le virage 3, je rattrapais les gars dans la zone de freinage et la première chicane, puis j'étais très doux dans le virage 3 pour ne pas avoir de patinage, pareil dans le virage 4. Ils me reprenaient un peu, mais dans le virage 7 et dans la montée je pouvais reprendre plus ou moins ce que je sacrifiais dans les deux premiers secteurs. Mais ça n'a pas voulu [pour le podium]."

Peut-être aurait-il fallu un peu plus de grip à l'arrière de sa moto, lui qui avait choisi le pneu medium : "J'ai vu que Danilo commençait à avoir du mal dans les deux derniers tours, mais il avait un soft. Cela me fait me demander si je n'aurais pas dû prendre le soft au lieu du medium. Mais c'était une très bonne course, je l'ai beaucoup appréciée, je me suis senti bien sur la moto. J'aurais juste préféré avoir un tout petit peu plus de grip en fin de course."

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