Miller dans le top 10 malgré "le plus mauvais départ" de sa carrière
Jack Miller figurait parmi les derniers après le premier freinage au Grand Prix de Malaisie mais a réussi à remonter jusqu'à la sixième position.
La course de Jack Miller a connu une trajectoire similaire à celle de Johann Zarco à Sepang. Comme le Français, il a dégringolé dans la hiérarchie au départ mais a réussi à réintégrer le top 10 au prix d'un impressionnant nombre de dépassements. Mal placé sur la grille de départ, Miller a en fait a pris un bon envol avant d'être enfermé en abordant le premier virage.
"Les courses en Malaisie sont toujours assez dures mais en partant 14e et en étant 21e à la sortie du premier virage, c'était peut-être le plus mauvais départ de ma carrière en Grand Prix !" a souligné Miller auprès du site officiel du championnat. "J'ai un peu été pris en sandwich. J'ai gagné une ligne [au départ] mais ce n'était pas suffisant pour passer devant eux."
"Ils se sont rapprochés et j'ai dû ralentir un peu. Au premier virage, les pilotes ont plongé pour freiner assez fort donc j'ai été coincé à l'extérieur. Ce n'était pas idéal, j'ai dû trouver une position assez sûre. Je ne sais pas si j'ai été trop prudent mais c'est assez fou dans ces positions."
"Quand on est dans ce groupe, après la dixième place, le premier tour est assez chaotique et je n'avais pas été [à ces positions] depuis un moment", a ajouté l'Australien lors de sa rencontre avec les journalistes. "Ce n'était pas très amusant."
Miller a su compenser les faiblesses de sa jambe gauche
Déjà remonté au 17e rang après le premier tour, Jack Miller n'a "pas fait une erreur de la course" et a pu déposer ses adversaires un à un, jusqu'à arracher la sixième place à Marc Márquez à l'entame de la dernière boucle. "J'avais un peu de réserve [au niveau du pneu arrière] par rapport à Marc. En sortant du virage 3, j'ai vraiment pu revenir à sa hauteur et le doubler avant le freinage du virage 4. J'étais assez content de la moto, elle était très performante. J'ai beaucoup sollicité le pneu avant dans les dépassements. La moto était plutôt bonne."
Jack Miller a réussi ce festival de dépassements malgré une jambe gauche douloureuse une semaine après l'accrochage avec Álex Márquez en Australie et au lendemain de son highside en qualifications : "J'ai pris un gros choc [samedi]. Le corps est touché, comme vous pouvez l'imaginer, avec ce problème sur ma jambe, que je ne peux pas utiliser comme je le voudrais. Le reste du corps a un peu compensé le manque de force dans la jambe gauche. Je le sens vraiment maintenant mais je suis assez content d'avoir eu la condition physique pour attaquer jusqu'à la fin."
Miller aurait probablement pu prétendre à un meilleur résultat sans cette accumulation de problèmes, mais le pilote Ducati ne cherche aucune excuse, estimant que c'était à lui d'assurer un meilleur résultat en qualifications : "Ce sont les cartes qui nous ont été distribuées. Il fallait que je fasse mieux, tout simplement."
"Je déteste quand les gens disent 'si j'avais eu de bonnes qualifications, j'aurais pu me battre pour la victoire'... Les qualifications font partie du boulot", a estimé Miller. "[Samedi], on n'a pas été assez bons pour le faire, et tout au long du week-end il nous a manqué des performances sur un tour. Cela nous a coûté ce week-end."
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