Miller : Zarco ? "J'aurais pu tenir son rythme" en course

Malgré une qualification compliquée et un premier tour délicat, le pilote Pramac a touché du doigt le podium de Jerez. Il ne lui a pas manqué grand-chose !

Jack Miller, Pramac Racing

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Jack Miller, Pramac Racing
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Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing, Jack Miller, Pramac Racing
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Jack Miller, Pramac Racing, Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
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Jack Miller estime qu'il avait le potentiel pour rivaliser avec Johann Zarco, et donc se battre pour la deuxième place du GP d'Espagne, dimanche à Jerez. Son départ depuis la 12e place lui a cependant coûté cher, la faute aux mauvaises sensations qu'il a eues avec son pneu en qualifications.

Au cumul des trois premières séances d'essais libres, Miller n'affichait qu'une demi-seconde de retard sur Márquez et occupait la sixième place du classement combiné. Une sixième place qu'il a finalement retrouvée à l'arrivée de la course, l'Australien ayant été aidé par les chutes survenues à l'avant, mais aussi par le retour d'un bon rythme.

"Franchement, dans le premier tour je ne pensais pas que ce serait possible", expliquait-il dimanche. "J'ai pris un bon départ, mais Petrux m'est passé devant et je suis arrivé dans sa roue. J'aurais probablement dû un peu mieux prévoir la situation, en voyant qu'il allait prendre l'intérieur. Je ne pouvais donc plus aller à l'intérieur, sinon je serais passé sur la ligne blanche, or on a vu comment ça s'est fini en Moto3 et Moto2 avec Marini et Canet. J'ai dû ralentir un peu et me relancer dans le virage 1. Ça a permis à Frankie [Morbidelli], Aleix [Espargaró] et quelques autres de me passer."

Le pilote Pramac était ainsi 13e à la fin du premier tour, derrière notamment Morbidelli et Viñales, qu'il a pu passer tous deux en entrant dans le deuxième tour. Déjà, l'Australien avait des vues sur Petrucci et Rossi, qui tentaient de s'échapper. "J'ai enchaîné les tours en 1'39, je les ai rejoints et on a fini par reprendre Iannone", poursuivait-il. "Pour alors, j'avais fini mon pneu avant. J'ai passé Rossi et réduit mon retard sur Iannone, mais quand je l'ai rejoint j'ai commencé à perdre l'avant au freinage, particulièrement dans le premier secteur. J'y ai été assez fort pendant la course, mais ça m'a probablement coûté un peu trop de gomme sur ce flanc."

Après un départ de l'extérieur de la quatrième ligne et les embouteillages du premier tour, Miller pouvait s'estimer heureux de rallier l'arrivée à une seconde et demie du podium. Il pensait cependant que Zarco, classé 4"5 devant lui, aurait été à sa portée sans le temps perdu au départ, bien que, dans les fais, le Français ait pu boucler plus de tours que lui (13 contre 10) en 1'39. "Je pense que j'aurais pu tenir le rythme. J'ai enchaîné de très bons temps toute la course, et ce jusqu'à la fin où ça s'est un peu dégradé et où j'ai tourné pour la première fois en 1'40. Alors je pense que j'aurais pu tenir son rythme pendant la course."

"Tout compte fait, [c'était] une bonne journée, un bon résultat. Je suis à neuf secondes de la victoire et je me suis battu pour un podium. Je pense qu'on peut appeler ça une bonne journée", résumait-il. "Je suis très content de ma course, et aussi de mon rythme. Après le mauvais départ que j'ai eu – je crois que j'étais 16e dans le deuxième secteur, au premier tour –, je peux être très heureux d'être revenu de ci loin et d'avoir fini là où j'ai fini."

Un test pour préparer Le Mans

Huitième du championnat, à seulement dix points du premier représentant Ducati (Andrea Dovizioso, cinquième), Jack Miller apporte une contribution non négligeable à la présence de Pramac dans le trio de tête du classement teams, et ce alors que l'équipe italienne vient de connaître sa plus belle moisson depuis Misano l'an dernier, théâtre de la deuxième place de Petrucci.

Pour capitaliser, l'Australien a tenté de profiter au maximum de la journée de test de lundi afin de poursuivre son adaptation à la Ducati, qu'il connaît encore peu en comparaison de son coéquipier, et de rectifier le tir dans un domaine qui s'avérera particulièrement important la semaine prochaine pour le GP de France.

"Nous avons réussi à trouver de petites améliorations, en particulier dans les virages les plus lents, ce qui était notre principal problème en course [à Jerez] – la sortie des virages les plus lents. On a un peu progressé dans ce domaine, mais on a encore du travail à faire."

"Je continue à apprendre et à m'adapter à la Ducati, mais je me sens en très bonne position actuellement et j'ai hâte d'aller au Mans. L'accélération à la sortie des virages lents est un point essentiel pour Le Mans et je pense que cela peut beaucoup nous y aider", soulignait-il en quittant l'Espagne. "C'est une piste que j'aime beaucoup, j'y ai eu de très bons résultats par le passé. J'ai hâte d'aller en France et de voir quelles seront les performances de la Ducati là-bas."

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