Morbidelli : Devenir Champion c'est comme avoir "détruit une barrière"

Alors que se profile sa dernière course Moto2, Franco Morbidelli peut savourer son statut de Champion du monde tout en commençant à penser à son prochain défi : le MotoGP.

Franco Morbidelli, Marc VDS

Franco Morbidelli, Marc VDS

Gold and Goose / Motorsport Images

Franco Morbidelli, Marc VDS
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Franco Morbidelli, Marc VDS
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Franco Morbidelli, Marc VDS
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Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing, Franco Morbidelli, Marc VDS

L.B., Cheste – À 12h20 ce dimanche, Franco Morbidelli prendra le départ de la dernière course de la saison, à Valence. Une épreuve qu'il dispute dans un état d'esprit très différent de celui qui a été le sien tout au long de l'année, après avoir été assuré du titre de Champion du monde Moto2 à Sepang, dernière étape de la tournée outre-mer.

Il s'agit bien entendu d'un cap majeur dans sa carrière et dans sa vie personnelle, qui a eu pour effet immédiat de lui ôter la pression qui a pu l'accompagner tout au long de cette saison et modifier la cible de sa concentration. "Mon dernier Grand Prix en Moto2… J'ai beaucoup moins de pression, je vais juste essayer de prendre du plaisir et d'exprimer mon meilleur pilotage", annonçait-il jeudi lors d'une rencontre très apaisée avec la presse.

"Je me sens beaucoup plus léger", admettait le pilote italien, le sourire vissé aux lèvres. "Maintenant je peux me détendre un peu plus quand je suis à la maison et, même ici, je peux faire plus d'interviews ou ce genre de choses. Le job principal est fait, alors je peux gérer d'autres choses."

Le calendrier des Grands Prix mondiaux est tel que Morbidelli et son équipe, le team Marc VDS, embarquaient il y a un mois pour le Japon avec le sentiment qu'ils pourraient retrouver l'Europe, trois semaines plus tard, en rapportant dans leurs bagages les lauriers de Champion. Alors crédité de 16 points d'avance sur Lüthi, le pilote italien a d'abord connu une performance modeste à Motegi, mais tout de même synonyme d'un petit gain sur son adversaire, avant de s'octroyer encore un peu plus d'air en montant sur le podium de Phillip Island.

La semaine suivante, c'est la blessure du Suisse qui a mis un point final au suspense, à temps pour que Morbidelli retrouve l'Italie avec un tout nouveau statut de Champion du monde. Depuis, il a essentiellement essayé de savourer ce succès et de laisser la pression s'évacuer tout naturellement.

"C'était vraiment bien de revoir mes amis après avoir remporté le Championnat du monde et c'était juste très sympa de passer du temps avec eux, de s'amuser et de fêter ça, tout simplement. Quand vous êtes 'gonflé', plein de pression et d'émotions et qu'enfin vous y arrivez, vous vous dégonflez immédiatement, vous vous détendez. Et la seule chose que je voulais faire c'était juste de passer du temps avec mes amis et ma famille", explique-t-il.

"C'est bien d'y arriver si tôt dans ma carrière. À 22 ans, j'ai déjà un titre en poche. C'est génial ! Parfois je m'arrête et j'y pense, et je me sens bien en y pensant. Je me dis 'Wow, j'ai déjà réalisé ce que je voulais réaliser quand j'étais enfant'. J'ai franchi un cap, c'est comme si j'avais détruit une barrière et maintenant je pense au-delà de cette barrière. J'ai encore plus de motivation désormais pour m'entraîner et pour m'améliorer parce que j'ai un autre challenge et je veux voir ce que je peux atteindre."

Premier test MotoGP mardi

Un autre défi attend en effet le jeune pilote, car une fois qu'il aura franchi la ligne d'arrivée de cette dernière course de l'année, Franco Morbidelli embrassera une nouvelle partie de sa carrière, celle qui le mènera vers la catégorie rêvée, le MotoGP. C'est un accomplissement dont il mesure toute l'ampleur, lui qui a dû suivre des voies détournées avant d'en arriver là, mais aussi une étape dans laquelle il compte s'investir pleinement.

"C'est un challenge et je suis prêt à le relever. Je ne sais pas ce qui va en sortir. Je suis prêt à le relever et je sais que je suis prêt à tout faire pour bien m'en sortir. Je ne sais pas si ce sera le cas, mais je vais essayer, c'est clair", prévient-il.

La première étape sera le test au programme mardi et mercredi, lors duquel il prendra le guidon de la Honda RC213V qui sera désormais sienne au sein du team Marc VDS. "Ce sera intéressant, ce sera puissant, rapide, et ce sera le début d'un processus d'apprentissage dont j'espère qu'il durera longtemps", anticipe-t-il.

Ne ressent-il pas de pression pour ce test ? "Si", sourit-il. "Je la ressens, mais avant tout je pense à la course, la dernière course. Celle de mardi est un différent type de pression parce que ce sera un test, un test sur une belle moto, et ce sera un des plus beaux jours de ma vie, alors il y a de la pression mais pas beaucoup."

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