Le MotoGP à Spa ? "Quasiment impossible", répond la Dorna
Le PDG de la Dorna met en doute la faisabilité d'un retour des Grands Prix moto à Spa-Francorchamps, faute de sécurité.
L'Eau Rouge
XPB Images
La directrice du circuit de Spa-Francorchamps, en poste depuis l'an dernier, a publiquement annoncé cet hiver son souhait d'œuvrer au retour du MotoGP dans les Ardennes belges, indiquant avoir déjà pris contact avec les instances dirigeantes. Un projet à l'allure de défi, 27 ans après le dernier Grand Prix 500cc disputé sur place, et ce même si Spa a figuré parmi les piliers du calendrier dès la création du championnat et jusqu'à cette ultime édition de 1990.
"Les aménagements nécessaires pour accueillir à nouveau la moto ne sont pas irréalisables", arguait alors Nathalie Maillet dans les colonnes de La Dernière Heure, avançant tout de même que cela ne pourrait pas se concrétiser avant 2020.
Mais, au-delà même des délais nécessaires pour les travaux, c'est la faisabilité d'un tel projet qui est mise en doute par Carmelo Ezpeleta, PDG de Dorna Sports, qui questionne la possibilité de mettre le circuit aux normes du MotoGP.
"Ils nous ont contactés l'été dernier", a fait savoir Carmelo Ezpeleta, cité par Crash.net. "Mais le principal problème, c'est la sécurité. Pour nous, il est quasiment impossible d'homologuer le circuit pour le MotoGP."
Les grandes vitesses qui seraient générées par le tracé belge, non seulement en ligne droite mais aussi dans certains virages, et des voies de dégagement non adaptées expliquent les doutes du patron de la Dorna quant à la venue des prototypes stars des Grands Prix.
Le projet semble en revanche être jugé plus viable pour le Championnat du monde Superbike, qui ne s'est plus rendu sur place depuis 1992. "Nous avons discuté un peu du Superbike, ils ont proposé de faire des travaux. Mais il est certain que pour le moment, c'est non pour le MotoGP, et pour le Superbike nous devons en discuter", a indiqué Ezpeleta.
Finlande, Thaïlande et Indonésie sur les rangs
La Belgique n'est qu'un pays parmi d'autres sur la longue liste des candidats à un Grand Prix, et d'autres projets paraissent mieux engagés. Ainsi, Carmelo Ezpeleta a confirmé que la Finlande devrait arriver d'ici deux ans maximum et que les discussions étaient toujours en cours pour organiser une nouvelle manche en Asie.
"Nous sommes toujours en discussion", a indiqué l'Espagnol. "Le projet indonésien se poursuit, ils travaillent. Nous parlons aussi avec la Thaïlande, Buriram est un autre projet. Nous parlons avec les deux."
Quid de la Finlande et de son projet de KymiRing ? "Ce sera très probablement pour 2019. Ils continuent à travailler. Nous sommes toujours en relation avec eux, oui. Cela dépend d'eux. S'ils terminent à temps pour être homologués avant 2018, alors ce sera 2018, sinon ce sera 2019."
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