"On peut mieux faire" juge Valentino Rossi

S'il est toujours leader du Championnat du Monde, Valentino Rossi a dû céder à Jerez les honneurs de la victoire et se contenter d'une troisième place loin de le transcender même s'il s'agissait de son deux-centième podium. Petit détail supplémentaire susceptible de le chiffonner : c'est vers son coéquipier que se sont tournés les projecteurs, Jorge Lorenzo remportant son premier succès de la saison.

Rossi a tiré les leçons de ce premier Grand Prix européen et il a la ferme intention de revoir sa copie en France. "A Jerez, nous n'avons pas eu un week-end parfait," reconnaît-il. "La troisième place était un résultat positif, mais on peut mieux faire. Jorge a disputé une super course, la YZR-M1 va donc très bien. Au Mans, il faut que l'on travaille bien et que l'on règle mieux la moto. J'ai confiance."

Le Grand Prix de France peut s'avérer particulièrement incertain, tant la météo a habitué les pilotes à des chamboulements notoires d'une année sur l'autre. Malgré tout, Valentino Rossi sait qu'il peut y compter sur une Yamaha plutôt à l'aise avec le caractère stop-and-go du tracé, qui fait la part belle aux freinages, aux relances et au maintien d'une bonne vitesse en passage de courbe, plutôt qu'à une vitesse de pointe dont la M1 peut manquer.

"Je suis heureux d'aller au Mans," promet l'Italien. "C'est une belle piste, mais chaque année est différente. C'est généralement une bonne course pour nous, que ce soit Yamaha ou moi, mais l'année dernière nos adversaires se sont avérés très forts. J'imagine que Marc [Márquez] sera fort cette année aussi, mais j'aime ce circuit et j'aime y piloter. Et puis, notre moto semble en grande forme... en particulier le dimanche après-midi! C'est une bonne chose, parce qu'on doit se battre pour le Championnat."

Ces dernières saisons, à la seule exception de l'édition 2011, le Grand Prix de France a toujours vu au moins une Yamaha sur le podium, qu'elle soit officielle ou satellite. Valentino Rossi ne compte toutefois que deux victoires dans la Sarthe avec la marque d'Iwata - la dernière datant de 2008 - contre trois pour son coéquipier.