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Pedrosa - "Toutes les équipes d'usine ont haussé leurs performances"

Le pilote espagnol, qui a connu une saison 2016 difficile, semble être de retour dans la danse après ses chronos réalisés à Sepang. Mais pour retrouver le sommet, il aura besoin d'une machine autrement plus compétitive qu'en Malaisie.

Dani Pedrosa, Repsol Honda Team

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Repsol Media

Dani Pedrosa, Repsol Honda Team
Dani Pedrosa, Repsol Honda Team
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Marc Marquez, Repsol Honda Team, Dani Pedrosa, Repsol Honda Team
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Dani Pedrosa, Repsol Honda Team
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La moto de Dani Pedrosa, Repsol Honda Team
Dani Pedrosa, Repsol Honda Team
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Dani Pedrosa, Repsol Honda Team
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Dani Pedrosa, Repsol Honda Team
Dani Pedrosa, Repsol Honda Team

Sitôt Dani Pedrosa avait-il mis pied à terre suite aux premiers essais officiels du MotoGP à Sepang que le pilote espagnol a poursuivi, avec Marc Márquez, sa tournée en Asie du Sud-Est avec la présentation de la toute nouvelle Honda à Jakarta, à 1500 kilomètres de là, en Indonésie, le 3 février dernier.

Comme souvent dans ce type d'événement, l'heure était à la décontraction et à l'optimisme dans les rangs de l'équipe japonaise, même si un petit quelque chose d'amer a semblé gâcher quelque peu la fête. La faute aux résultats entrevus à peine plus de 48 heures plus tôt en Malaisie et à une fiabilité qui a laissé à désirer tout au long de ces trois premiers jours de tests. 

À l'instar de la pré-saison 2016, la marque à l'aile dorée s'est retrouvée en proie à des soucis d'électronique qui ont réduit considérablement son roulage tout en empêchant ses deux gâchettes d'exploiter et de développer au mieux le bloc propulseur de la RC213V.

À tel point que Honda, qui avait pour l'occasion amené à Sepang deux spécifications distinctes de son moteur, n'a toujours pas tranché laquelle choisir en vue des prochains essais à Phillip Island, qui débuteront dans moins d'une semaine (du 15 au 17 février). Une réunion est même prévue d'ici là avec les pontes du constructeur japonais afin de donner une direction claire pour la suite des événements.

Après 2016, bis repetita pour l'électronique

Interrogé par Crash.net pour savoir si Honda avait pris le pli de piétiner dans ce domaine depuis les déboires déjà aperçus au début de l'année 2016, l'Ibère a été on ne peut plus clair : "Pas vraiment ! Mais simplement, ce que nous avons appris est de concentrer notre attention dans ce domaine. Car nous nous focalisions davantage sur différentes parties de la moto et nous ne nous attendions pas à une telle différence par rapport à nos rivaux […]. La plupart des comportements étranges que nous avons sur la moto proviennent peut-être du fait que [l’électronique] n’est pas totalement réglée dans ce secteur pour cette piste. Nous avons donc des mouvements, ou nous avons plus de wheelie, ou plus de sensation au niveau de la puissance."

Cinquième temps au global lors des premiers tests, à un peu plus de deux dixièmes de Maverick Viñales, Dani Pedrosa n'est pourtant que peu convaincu par le niveau affiché par sa machine vis-à-vis de la concurrence. "Il semble que toutes les équipes d’usine ont haussé leurs performances", observe un Pedrosa lucide quant à la prestation du clan nippon en Malaisie"Pas seulement au niveau [du comportement] de la moto dans les virages - avec l’électronique par exemple - mais aussi avec les moteurs. Il semble que, dans les lignes droites, des vitesses observées lors de ces essais, la Ducati soit toujours devant. Mais la Yamaha est rapide, et la Suzuki et la KTM sont également déjà rapides en ligne droite. Il semble donc que toutes les équipes d’usine parviennent à un bon niveau et que leurs motos fournissent une bonne performance."

Le pilote espagnol, qui semble s'être bien remis d'une saison 2016 délicate avec seulement une victoire (à Misano) et deux autres podiums, ainsi qu'une fracture de la clavicule en prime en fin de saison, s'est pourtant affairé à travailler sur le châssis ainsi que sur l'adhérence globale de sa machine.

Après un dernier exercice lors duquel il a éprouvé les pires difficultés, comme son compatriote Jorge Lorenzo, à s'adapter aux modifications du règlement technique, notamment au niveau de l'électronique mais aussi et surtout au niveau des pneus Michelin, le Catalan semble avoir retrouvé des sensations avec les nouvelles gommes usinées par le manufacturier clermontois.

Une meilleure adaptation au pneu avant 

Un plus grand confort qui a semble t-il été facilité par une hausse des dimensions du pneu avant alloué par Michelin sur le tracé de Sepang. "Le nouveau pneu a un peu plus de grip, et il procure un peu plus de sensations", reprend le pilote au numéro 26. "Le fait qu’il procure plus d’adhérence et plus de sensations peut expliquer, je pense, pourquoi il y a eu moins de chutes lors des essais de Sepang. Je ne suis pas sûr que ce soit en raison du nouvel asphalte ou du nouveau pneu, mais nous n’avons pas vu autant de chutes. Nous devons donc à présent aller sur d’autres tracés et encore vérifier."

Le pilote Honda pouvait quand même se montrer satisfait de la stabilité globale de sa moto, un élément prépondérant selon lui et qui convient à son style de pilotage. "Je dirais que j’aime les motos qui sont plus ou moins stables, car mon style de pilotage revient à adopter la même trajectoire […] tour après tour", explique l'Espagnol. 

Des réglages sur-mesure 

Pour être à l'aise, Pedrosa estime donc avoir besoin d'une moto bien équilibrée. Un objectif qui n'est pas forcément facile à atteindre, et qui requiert des réglages quelque peu atypiques sur sa RC213V, compte tenu de son gabarit. "Évidemment, ce n’est pas un secret que je suis très léger", poursuit celui qui a terminé sixième du championnat 2016. "Donc j’utilise une suspension assez souple sur l’arrière, mais plus rigide sur l’avant, car je dois toujours me battre avec les meilleurs freineurs. Mais ma suspension avant n’est pas aussi dure qu’eux car je ne suis pas aussi corpulent, donc je ne peux pas [utiliser mon corps] pour mettre le même poids sur les roues qu’ils en ont la possibilité. Je ne peux pas transférer mon poids [vers l’avant et l’arrière] de la même façon qu’eux, j’ai donc besoin d’une moto plus souple pour transférer la masse ; j’ai besoin d’une moto qui soit plus docile. Mais évidemment, la force centrifuge et la vitesse sont les mêmes, vous avez donc toujours besoin d’un amortisseur [rigide]", tempère le pilote Honda.

Il reste encore deux séances d'essais officiels, en Australie puis au Qatar, pour permettre à Honda de refaire son retard sur ses rivaux et de résoudre ses problèmes techniques. Si l'équipe japonaise parvient à une fortune similaire à l'an passé, alors tous les espoirs seront permis pour Pedrosa.

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