Pedrosa - "Il faudra plusieurs courses avant de savoir où j'en suis"
Photo de: Repsol Media
Il a quitté la scène albâtre au terme du Grand Prix du Qatar et il revient au Mans avec à nouveau l'envie de se battre. Dani Pedrosa est celui-là et, durant ce mois et demi passé loin de sa moto, il s'est déroulé une tranche de vie sensible qui a aussi été le tournant d'une carrière. Le triple Champion du Monde pensait d'ailleurs l'achever dès le début de cette saison à Losail. Mais il s'est lancé dans un dernier combat pour retrouver son guidon en France. Pour autant rien n'est gagné.
C'est l'inconnue de cette cinquième échéance au calendrier du MotoGP. Lors de la conférence de presse en guise de veillée d'armes du rendez-vous Sarthois, les Valentino Rossi, Andrea Dovizioso, Jorge Lorenzo, Marc Marquez et autres Pol Espargaro se déclaraient heureux du retour de Dani Pedrosa. Mais s'avouaient tout aussi incapables d'évaluer, après trois forfaits, où il en serait au terme de ce meeting.
Un temps passé à se faire à nouveau opérer pour un syndrome des loges qui torturait, depuis un an, un avant-bras gauche pourtant déjà opéré. Une dernière fois, Dani Pedrosa s'en est donc remis au bistouri. Puis il s'est montré patient avant de retrouver le paddock et la compétition. Ceci dit, l'équipier de Marc Marquez sait il lui-même où il en est? De son propre aveu, pas le moins du monde : "je ne saurais vraiment comment va mon bras que lorsque je remonterai sur la moto" reconnaît l'officiel Honda.
Je ne pense pas pouvoir dire dès demain, ni même dimanche, si mon problème est résolu
Dani Pedrosa
Puis il précise : "je crois qu'il faudra encore attendre quelques courses avant de savoir exactement quelle est la situation. Pour cette première course, je ne serai sans doute pas au sommet de ma forme pour piloter la moto si bien que je ne pense pas pouvoir dire dès demain, ni même dimanche, si mon problème est résolu."
"L'an dernier, je roulais dans des conditions difficiles, j'ai essayé toutes les thérapies possibles mais après le Qatar j'ai définitivement compris que je ne pouvais plus continuer ainsi. Moralement, c'était très compliqué car je savais que j'étais capable de faire mieux, et j'étais toujours torturé entre l'idée d'arrêter et me faire opérer ou continuer à piloter." Une torture qui s'est poursuivie lors de la convalescence puisque l'Espagnol a avoué, au site crash.net, qu'il n'avait pas eu la force de regarder les derniers Grands Prix à la télé.
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