Pedrosa impatient de se racheter après son faux pas italien

Le pilote espagnol était inscrit dans une dynamique vertueuse jusqu'à son accident avec Crutchlow lors de la dernière manche. Un épisode qu'il compte mettre derrière lui en Espagne, sur un circuit favorable à sa Honda.

Dani Pedrosa, Repsol Honda Team

Dani Pedrosa, Repsol Honda Team

Gold and Goose / Motorsport Images

Andrea Iannone, Team Suzuki MotoGP, Dani Pedrosa, Repsol Honda Team
Dani Pedrosa, Repsol Honda Team
Michele Pirro, Ducati Team, Dani Pedrosa, Repsol Honda Team
Dani Pedrosa, Repsol Honda Team
Danilo Petrucci, Pramac Racing, Dani Pedrosa, Repsol Honda Team
Dani Pedrosa, Repsol Honda Team
Dani Pedrosa, Repsol Honda Team
Dani Pedrosa, Repsol Honda Team
Dani Pedrosa, Repsol Honda Team
Dani Pedrosa, Repsol Honda Team
Dani Pedrosa, Repsol Honda Team
Dani Pedrosa, Repsol Honda Team
Dani Pedrosa, Repsol Honda Team
Dani Pedrosa, Repsol Honda Team

Parfois, il ne suffit que d'une course pour déconstruire tout le travail abattu au long cours. Dani Pedrosa en a fait l'amère expérience lors du Grand Prix d'Italie, où il a accroché Cal Crutchlow dans le dernier tour, dans une tentative désespérée pour s'emparer de la 11e place.

Le pilote Honda avait pourtant fait le plus dur lors des deux manches précédentes, en gagnant sur ses terres à Jerez, avant d'effectuer une remontée splendide au Mans qui lui avait permis de monter sur le podium et d'occuper la deuxième place du championnat.

Las, son abandon en Toscane l'a fait reculer de trois crans au général, avec une prise de bec avec Crutchlow en prime. Autant dire que le numéro 26 ne compte pas en rester là, et entend bien se relancer pour son deuxième Grand Prix à domicile.

Une piste très bosselée

Le Catalan part avec une longueur d'avance sur la concurrence, au moins sur les pilotes ne disposant pas d'une machine Honda, Ducati ou Aprilia. Le numéro 26 a en effet pu appréhender les écueils que peut présenter la dernière portion du circuit de Montmeló lors des essais privés qui s'y sont tenus fin mai.

Pedrosa a par ailleurs pu se faire une meilleure idée du caractère très bosselé de la piste, et commencer à travailler sur une ébauche de réglages en vue de ce week-end. "Pour nous, ce test était important, car ça nous a permis de nous rendre compte que la piste était très bosselée", confirme-t-il. "Nous avons dû ajuster l'électronique pour pouvoir jouer avec les parties où il y avait beaucoup de bosses. C'est la bonne partie de ces tests : les pneus, le nouveau tracé et l'électronique."

Quatrième lors de ces essais, le vainqueur du Grand Prix d'Espagne a par ailleurs eu l'occasion de prendre ses marques avec le dernier enchaînement refondu, beaucoup plus lent et sinueux que la précédente version du circuit, et qui semble de prime abord avantager l'agilité de la Honda. "De façon générale, cette piste est très difficile, tous les secteurs sont très importants", rappelle-t-il, avant de souligner l'impact que pourrait avoir une piste plus étriquée dans le dernier secteur, qui laissera moins de place à l'erreur aux pilotes. "Le dernier secteur était déjà crucial par le passé, mais avec les virages plus resserrés, il l'est encore plus. On peut plus facilement faire une erreur, mais si vous n'en faites pas, vous pouvez être rapide. C'est l'une des parties les plus importantes de la piste, mais ce n'est pas la seule. La piste va être chaude, elle va demander beaucoup aux pneus, et donc beaucoup aux pilotes."

Un choix pneumatique crucial

Si sa course s'est achevée dans les graviers au Mugello, la prestation de Pedrosa lors du week-end italien avait de toute façon souffert d'un mauvais choix de pneumatiques. Plus que jamais, alors que le peloton affiche des niveaux de performance toujours plus resserrés, le moindre détail peut influencer de façon positive ou négative un résultat. 

Mais loin de se morfondre sur son sort ou de rejeter la responsabilité de son dernier échec sur les pneus, Pedrosa entend au contraire mettre à profit les essais libres pour se guider dans son choix pneumatique pour la course, qui pourrait plus que jamais s'avérer décisif dans l'attribution de la victoire. "Ce qui est sûr, c'est qu'au Mugello nous avons rencontré beaucoup de difficultés", reconnaît sans ambages l'Espagnol. "Nous pouvons donc voir que le choix des pneus revêt une importance cruciale. Avec l'équipe, nous avons donc conscience qu'il faut que nous essayons tous les pneus afin de faire le meilleur choix en vue de la course. La balle est donc dans notre camp."

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