Pedrosa dans l'incompréhension avec son pneu arrière
Le pilote espagnol débute son week-end du Grand Prix de France par une journée délicate, lors de laquelle les sensations n'ont pas été au rendez-vous.
Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images
Treizième de la première séance d'essais libres au Mans, puis lointain 21e en EL2 sur une piste davantage détrempée, Dani Pedrosa est loin d'avoir connu une bonne première journée. Le vainqueur du dernier Grand Prix est crédité du 16e chrono aux temps combinés et devra réagir samedi matin, pour ce qu'il espère être un nouveau départ dans ce week-end du Grand Prix de France.
Le pilote Repsol Honda déplore une incompréhension totale de ce qui n'a pas fonctionné avec son pneu arrière : une gomme qu'il n'est pas parvenu à faire monter suffisamment en température, provoquant un manque évident de grip et de sensations.
"Aujourd'hui ce n'était pas si facile, avec des circonstances compliquées, particulièrement l'après-midi", souligne l'Espagnol. "Il pleuvait, donc je m'attendais à de bons essais, mais en fait, je ne sais pas pourquoi je n'ai pas pu mettre le pneu arrière en température, seulement autour de 50 degrés. C'est très étrange, et j'essayais d'avoir du grip, mais évidemment, sans température dans le pneu, il n'y a pas de grip, pas de sensations, et c'était étrange. Nous ne comprenons pas pourquoi, nous ne savons pas encore pourquoi."
"Quoi qu'il en soit, c'est comme ça ; maintenant, nous pensons à demain et nous allons voir si nous pouvons faire une séance sur le sec et partir de zéro, faire des progrès, puis ensuite mieux regarder la piste et avoir des sensations avec le pneu arrière."
Des écarts inhabituels
En difficulté, Pedrosa n'est pas le seul à l'être. L'ampleur des écarts d'un bout à l'autre de la feuille de temps en est la démonstration, comme il le souligne justement : "Certains pilotes ont réussi à le faire fonctionner [le pneu arrière] avec les réglages, mais il est clair que l'écart est assez grand entre le premier et le dernier pilote, de quatre ou cinq secondes, quand habituellement c'est environ deux ou 2,5 au maximum. Ça veut dire que pour certains pilotes, ça fonctionnait normalement, pour d'autres c'était difficile. Je ne sais pas exactement comment l'expliquer."
Sur un circuit manceau qui offre ce week-end aux pilotes un asphalte tout neuf, Pedrosa n'a pas pu juger totalement des bénéfices de cette nouvelle surface. Une chose est sûre, de nombreuses irrégularités ont disparu grâce aux travaux effectués cet hiver.
"Je ne peux pas trop en dire, car ce matin, ça séchait mais on avait les pneus pluie", précise-t-il. "Il y a évidemment un meilleur grip et c'est très plat, il n'y a pas beaucoup de bosses. Mais cet après-midi, sans température dans le pneu et sans grip, je ne peux pas réellement juger la piste."
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