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Petronas Yamaha, ou les discussions inabouties avec Lorenzo et Pedrosa

Si Jorge Lorenzo a, d'après le directeur de l'équipe, pensé que le Petronas Yamaha SRT se monterait autour de lui, c'est avec Dani Pedrosa que les discussions ont été les plus avancées, avant que l'Espagnol n'opte pour la retraite.

Présentation du Petronas Yamaha SRT

Présentation du Petronas Yamaha SRT

Petronas Yamaha

Après plusieurs tentatives infructueuses, l'équipe baptisée du nom du circuit de Sepang, et soutenue par Petronas, fait cette année son entrée en MotoGP. Un projet qui a été monté en l'espace de six mois, réunissant rapidement deux pilotes prometteurs, quelques piliers de Yamaha et doublant par la même occasion ses effectifs internes.

Mais avant d'officialiser son inscription en catégorie reine et le nom des deux jeunes loups qui seraient chargés de défendre le projet, le team malaisien a eu des contacts plus ou moins avancés avec des pilotes d'expérience et de renom. Le premier d'entre eux aura été Jorge Lorenzo, lorsque celui-ci se trouvait en délicatesse avec Ducati et évaluait les quelques options dont il pouvait disposer afin de poursuivre sa carrière.

"Je ne vais pas faire trop de commentaires sur Lorenzo, parce que comme vous le savez nous avons discuté au Mugello et, à l'époque, avoir une équipe en MotoGP était juste un concept. Rien n'était gravé dans le marbre pour une équipe, alors à cette époque nous ne pouvions même pas discuter avec quiconque", explique Razlan Razali, PDG du circuit de Sepang, à Crash.net.

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"Cependant, des rumeurs ont commencé à circuler dans le paddock et il a pensé que nous étions en train de monter l'équipe pour lui – ce qui n'était pas le cas. Et puis, bien sûr, il a surpris tout le monde et rejoint Honda, ce qui est bien parce qu'il aurait de toute façon été cher pour notre budget !"

Peu de temps après, une autre option a vu le jour, avec Dani Pedrosa, et cette fois, l'échange a été beaucoup plus concret et durable. "[Les discussions avec] Pedrosa ont été réelles. Nous avons été très, très proches [de signer]", affirme Razlan Razali. "Yamaha lui a assuré qu'ils lui fourniraient tout le soutien dont il aurait besoin. Je me suis assis avec lui, avec Carmelo [Ezpeleta], et [nous lui avons dit] la même chose. Mais quand un pilote n'est pas mentalement sûr de continuer à courir, on ne peut pas faire grand-chose."

Alors que Jorge Lorenzo avait été annoncé chez Honda début juin, le remplaçant de fait au poste qu'il occupait depuis 2006, Dani Pedrosa a longuement pesé le pour et le contre, évaluant un avenir au sein d'un nouveau groupe tout autant que la fin de sa carrière. C'est finalement cette deuxième option qui l'a emporté dans son esprit, poussant alors le team SIC à former un binôme plus jeune, avec Franco Morbidelli et Fabio Quartararo.

"Nous avons été sérieusement en discussion", assure Razlan Razali. "Lorsqu'il a décidé d'arrêter, il m'a appelé et m'a remercié pour cette opportunité. Il s'est excusé de ne pas avoir répondu plus tôt, mais je peux comprendre qu'il s'agissait d'une grande décision pour lui et je la respecte. Il a été très professionnel."

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