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Petrucci espère convaincre Ducati par ses résultats et son expérience

Le pilote Pramac se sait en lice pour accéder à l'équipe officielle Ducati la saison prochaine, au même titre que son coéquipier. Outre ses bons résultats, son expérience pèsera-t-elle dans la balance face à la rapide adaptation de Miller ?

Le deuxième, Danilo Petrucci, Pramac Racing

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Danilo Petrucci, Pramac Racing
Le deuxième, Danilo Petrucci, Pramac Racing
Andrea Dovizioso, Ducati Team
Le deuxième, Danilo Petrucci, Pramac Racing
Jack Miller, Pramac Racing
Jack Miller, Pramac Racing
Danilo Petrucci, Pramac Racing, Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Le deuxième, Danilo Petrucci, Pramac Racing
Le deuxième, Danilo Petrucci, Pramac Racing
Jack Miller, Pramac Racing
Andrea Dovizioso, Ducati Team
Jack Miller, Pramac Racing
Danilo Petrucci, Pramac Racing
Jack Miller, Pramac Racing
Jack Miller, Pramac Racing

Sitôt qu'il a pu commenter la signature de son nouveau contrat avec Ducati, Andrea Dovizioso a cité les deux actuels pilotes Pramac comme étant les options les plus probables pour évoluer à ses côtés l'an prochain au sein de l'équipe officielle. Deux pilotes qui se marquent à la culotte en ce début de saison, séparés de seulement cinq points au championnat, et qui ont tous deux eu l'opportunité d'évoluer à proximité du podium sur plusieurs des premières manches.

C'est Danilo Petrucci qui est parvenu à faire main basse en premier sur le podium, en passant la ligne d'arrivée du GP de France en deuxième position. Et, s'il ignore ce qu'il adviendra de son avenir, le pilote italien considère que ce résultat pourrait jouer en sa faveur, à la fois car il a battu son coéquipier et car il a été le premier pilote Ducati classé sur cette course – comme à Jerez deux semaines plus tôt, et comme l'avait aussi été Jack Miller en Argentine, grâce dans les deux cas à une quatrième place.

"Pour l'instant je pense que ça aide, oui", estime Petrucci au sujet de son podium manceau. "En ce qui me concerne, un podium est toujours très important. J'ai probablement été aidé par le fait que Dovi est tombé, mais je me serais quand même battu pour la troisième place", pressent l'Italien, qui a déjà obtenu quatre entrées dans le top 3 l'année dernière. "Certes, il me manque toujours la victoire, je fais toujours deuxième-troisième, deuxième-troisième, mais je suis quand même content", assure-t-il. "Je ne sais pas si ça m'aidera pour l'avenir, mais en attendant ça m'aidera pour cette année. Je suis à cinq points du deuxième, ça n'est pas très loin. Je dois faire mieux que l'année dernière, au moins rester cinquième jusqu'à la fin du championnat, ça ne serait pas mal."

Face aux autres pilotes pouvant prétendre au guidon officiel Ducati pour l'année prochaine, Petrucci compte sur son expérience pour convaincre la marque, lui qui est arrivé dans le giron de Borgo Panigale en 2015 et a conquis peu à peu la confiance des responsables grâce à ses résultats.

"Ducati me connaît très bien. J'espère qu'ils vont choisir le pilote en évaluant plus que quatre ou cinq Grands Prix, plutôt les deux dernières saisons, ça m'aiderait. J'ai d'autres choix, mais j'ai une option avec eux jusqu'à la fin du mois de juin, donc je dois attendre qu'ils disent oui ou non, et ensuite je pourrai chercher."

Quant à savoir pourquoi Dovi cite Petrucci et Miller comme ses coéquipiers possibles, au lieu de Lorenzo, le numéro 9 a une explication très simple : "Parce que notre salaire est plus bas !" sourit-il, comme toujours armé d'une franchise désarmante. Mais il faut reconnaître que le contexte lui donne raison, puisqu'il est supposé que Dovizioso a obtenu une rallonge importante de la part de Ducati en récompense de ses résultats, lui qui jusqu'à présent devait se contenter d'une rémunération très en-deçà du salaire de triple Champion du monde de son coéquipier.

"Mon objectif est toujours de faire du mieux que je peux en course", poursuit Petrucci. "Battre une Ducati factory est toujours important, Jorge est un super pilote, il a gagné plein de championnats. Mentalement, ça aide beaucoup, c'est certain, mais peut-être que cette moto n'est pas à 100% pour Jorge, je ne sais pas. Je connais ces motos depuis trois ans, car quand j'ai rejoint Pramac c'était avec la GP14, une très vieille moto. Oui, je pense que le choix pour Ducati est entre moi et Jack. Et ça n'est pas une blague, c'est parce que notre salaire est plus bas."

Pas d'inquiétude pour Miller

Actuellement au guidon d'une moto plus ancienne que celle de son coéquipier (une GP17 contre une GP18), Jack Miller fait lui aussi partie des prétendants pour intégrer l'équipe officielle l'an prochain. Il se montre confiant quant à ses chances d'être choisi, mais sans s'inquiéter outre mesure de l'issue des discussions. Ducati ayant une option à exercer sur lui, il apparaît désormais qu'il sera soit dans l'équipe factory, soit chez Pramac mais avec une GP19.

"La décision est entre les mains de Ducati", explique le pilote australien. "J'adorerais être à cette place, mais peu importe, j'aurai la même moto l'an prochain, avec ou sans le contrat. Mais évidemment c'est le rêve de tout pilote d'être dans une équipe factory. On va voir ce qui va se passer, croiser les doigts, et voilà. J'ai une option pour l'an prochain, c'est la leur et elle arrive tôt. De ce que je comprends, ils vont l'utiliser."

Avec Michaël Duforest

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