Petrucci : "Ce grip supplémentaire ne peut nous être que bénéfique"
L'Italien a pu se faire une idée du niveau d'adhérence offert par le nouveau revêtement de la piste andalouse lors d'un test auquel il a participé en mars dernier, et espère bien profiter des informations acquises.
Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images
Après un début de saison tonitruant au Qatar, Danilo Petrucci a clairement marqué le pas lors des deux dernières manches, peinant à intégrer le top 10 en ces deux occasions. Conscient qu'il dispose d'une machine, la GP18, censée lui permettre de jouer les premiers rôles, l'Italien espère donc rebondir lors du Grand Prix d'Espagne, ce week-end à Jerez.
Et si le tracé sinueux de la piste andalouse ne semble pas de prime abord convenir aux Desmosedici, au moins le numéro 9 a-t-il d'ores et déjà une longueur d'avance sur la concurrence en ayant participé, fin mars, à deux jours d'essais privés destinés aux pilotes essayeurs.
Un roulage plus important
Si ce roulage supplémentaire peut sembler anecdotique, il a tout de même permis au transalpin de se familiariser avec le nouveau tarmac, récemment resurfacé, qui promet de donner du fil à retordre au plateau.
D'ailleurs, le pilote Pramac n'est pas sans avis sur la qualité du nouveau revêtement. "J'ai roulé sur cette piste à la fois en novembre et après le Qatar", rappelle-t-il. "Je me souviens que Lorenzo avait été très rapide en novembre. Après le Qatar la situation était moins bonne, en particulier dans les virages 1 et 8, car l'asphalte partait en lambeaux, et ce n'était pas parfait. Je ne comprends pas pourquoi car en d'autres endroits l'asphalte est très bon et procure beaucoup de traction, et bien sûr il est 100% mieux en comparaison de l'ancien. Mais dans les virages 1 et 8, nous devons être prudents."
À en croire Petrucci, la piste andalouse procure désormais plus de grip, ce qui est loin d'être un luxe compte tenu de ses difficultés lors des deux dernières épreuves à trouver de l'adhérence. "Pour nous, je pense que ce grip supplémentaire ne peut être que meilleur", souligne-t-il ainsi. "Nous souffrons beaucoup lorsque le mélange du pneu est plus dur. Par exemple, à Austin et en Argentine, nous avons beaucoup souffert parce que le pneu était plus dur, et on ne le laissait pas travailler."
Relégué à la dixième place du championnat et crédité de "seulement" 21 points – ce qui constitue toujours un meilleur bilan que l'an passé à pareille époque –, Petrucci entend donc bien profiter de ses récents essais pour remettre la marche avant lors de cette quatrième manche.
"J'ai perdu beaucoup de points à Austin", déplore-t-il. "Après le Qatar j'ai pensé que j'allais me battre pour le top 5 du championnat mais maintenant je ne suis que dixième et je veux progresser sur ma performance de l'an passé. J'ai [marqué] quelques points, toujours plus que l'an passé, mais chaque année est une histoire différente. Je suis très concentré et je souhaite utiliser ce test supplémentaire que nous avons effectué ici pour peut-être prendre le départ devant."
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