Petrucci : "La moitié du travail se fait le samedi"

Le pilote Pramac regrette de ne pas avoir réussi à mieux se qualifier sur les deux dernières courses, et notamment à Jerez, où il a dû ferrailler pour remonter dans le classement.

Danilo Petrucci, Pramac Racing

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing, Danilo Petrucci, Pramac Racing
Danilo Petrucci, Pramac Racing
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Danilo Petrucci, Pramac Racing
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L.B., Jerez - Danilo Petrucci a égalé à Jerez son meilleur résultat de la saison, en ralliant l'arrivée à la septième place. Distancé de 24"9 par le vainqueur, il se trouvait à seulement quatre dixièmes d'un Maverick Viñales très en difficulté.

"Je suis très content, parce que si quelqu'un m'avait dit hier [samedi] soir que j'allais finir à trois dixièmes de Viñales, j'aurais dit 'OK, où dois-je signer ?' Au final, c'est bien", jugeait le pilote Pramac à l'heure de débriefer. Mais son regard se portait tout de suite sur les autres Ducati GP17 : "Je termine à deux secondes de [Andrea] Dovizioso et à dix de [Jorge] Lorenzo, cela signifie qu'il reste de la place pour progresser."

Ses progrès, Danilo Petrucci veut avant tout les accomplir à la veille de la course, car il considère en effet qu'il se complique la vie en se positionnant trop bas sur la grille de départ. "J'ai fait une bonne course, mais ça pourrait être mieux. Il est clair que ma position de départ ne m'aide pas, parce que cela fait deux courses que je manque la Q2 et ça n'est pas bon", juge-t-il.

"Je travaille toujours pour la distance de la course et quand j'utilise le set-up de qualifs je n'arrive pas à beaucoup utiliser les pneus tendres", poursuit l'Italien. Ayant réalisé samedi, à Jerez, un premier run de qualifications avec un pneu arrière qui ne le satisfaisait pas, il n'a donc pu compter que sur son second run pour se qualifier. Avec un chrono de 1'39"090, il a pris l'avantage sur cinq pilotes, mais alors que seuls les deux hommes les plus rapides peuvent accéder à la séance suivante, il s'est heurté à Andrea Iannone et Aleix Espargaró, qui ont pu aller chercher les 1'38 avec leur second pneu.

Sa troisième place dans la Q1 lui valait la 13e position sur la grille, soit la même place que celle qu'il avait obtenue à Austin, où il avait déjà dû en passer par la Q1, et ce sans succès. "Il est clair que la moitié du travail se fait samedi", concède-t-il. "Ma position de départ n'est pas bonne, mais même le format n'est pas complétement bon parce qu'avec mon chrono j'aurais pu partir de la neuvième place, alors que je suis parti deux lignes plus bas. En tout cas, c'est la même chose pour tout le monde. C'est de ma faute si je ne suis pas allé en Q2."

Avec cette base de départ, son début de course s'est avéré compliqué et il lui a fallu se frayer un chemin en passant au travers des écueils. Entré dans le top 10 au cinquième tour, il a gagné une place supplémentaire à la faveur de la chute de Cal Crutchlow tout en se défaisant d'Andrea Iannone. Un milieu de course bien plus convaincant que celui de Valentino Rossi l'a vu fondre sur la Yamaha numéro 46 et la passer pour ensuite partir en chasse de celle de Maverick Viñales.

"Quand on est parti, j'étais 15e au premier virage et ça n'était pas facile. Par la suite, j'ai très bien piloté, surtout au freinage, et j'ai pu faire des dépassements", raconte-t-il. "Ensuite, j'ai eu une très belle bagarre contre Rossi et je l'ai passé une fois dans le dernier virage, puis il m'a passé dans le premier virage et cela a créé un petit écart sur Viñales dans les dix derniers tours."

"J'ai donc attaqué fort, pendant six ou sept tours, pour rester à son contact. J'en suis arrivé à une demi-seconde à deux tours de la fin et il est resté là, il a systématiquement 'copié' mes chronos. À la fin, dans le dernier tour, j'ai essayé d'attaquer à nouveau, mais il était quatre dixièmes devant dans le dernier secteur et il m'a été impossible de le dépasser dans le dernier virage."

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