Petrucci : "La moto était imprévisible tour après tour"

La première journée en Argentine ne laissera sans doute pas un souvenir impérissable aux pilotes de l'équipe italienne, en mal de grip avec leurs machines.

Danilo Petrucci, Pramac Racing

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Danilo Petrucci, Pramac Racing
Danilo Petrucci, Pramac Racing
Danilo Petrucci, Pramac Racing
Jack Miller, Pramac Racing
Jack Miller, Pramac Racing
Jack Miller, Pramac Racing
Jack Miller, Pramac Racing
Jack Miller, Pramac Racing
Jack Miller, Pramac Racing
Danilo Petrucci, Pramac Racing

En dépit de conditions de piste très aléatoires en Argentine et d'un niveau de grip aux abonnés absents, une seule chute a été à déplorer ce vendredi sur le circuit de Termas de Río Hondo : celle de Danilo Petrucci lors des EL1.

L'Italien avait avant cela rattrapé quelques ruades de sa GP18, décidément bien peu à l'aise en Amérique du Sud, si on se fie aux piètres résultats des pilotes officiels (qui sont pour l'heure 15e et 16e aux temps combinés, et donc non-qualifiés pour la Q2).

Le pilote Pramac, lui, n'est guère en meilleure situation puisqu'il occupe la 14e place, juste devant eux. Un mauvais classement qui clôt une première journée pour le moins délicate. "Ce matin nous avons trouvé que la piste était vraiment très difficile, et j'ai chuté dans le dernier virage en roulant sur une flaque d'eau, et j'ai perdu l'arrière", se remémore le transalpin. "C'était un petit accident, et nous n'avons pas perdu beaucoup de temps, j'ai juste couru pour aller prendre l'autre moto."

Et ce ne sont pas les différentes gommes passées en revue dans l'après-midi qui ont arrangé les choses, le pneu soft n'offrant selon les dires du numéro 9 aucune adhérence à sa machine. "Dans l'après-midi, la situation a empiré car nous avons commencé à essayer des choses différentes", reprend-il. "Nous avons commencé à essayer différents pneus à l'arrière. J'ai essayé le pneu tendre, mais pour nous il n'y avait aucun grip en piste. Nous avons eu beaucoup de difficultés à faire fonctionner le pneu avec la moto."

Un pneu tendre inopérant 

Des propos corroborés par son coéquipier Jack Miller, dont la GP17 n'a pas été plus à l'aise avec le mélange le plus tendre proposé par Michelin. "À dix minutes de la fin des EL2, je suis rentré au stand pour chausser ce qui devrait être le pneu tendre", explique l'Australien, qui a lui aussi bien failli chuter. "Mais pour moi il n'a pas du tout fonctionné. Il ne m'a juste procuré aucun grip, et lors du deuxième tour j'ai bien failli chuter dans le changement de direction entre les virages 2 et 3."

Au moins ce dernier semble-t-il avoir assuré l'essentiel en ayant intégré le top 10 à l'issue de la première journée – il est neuvième aux temps combinés – au contraire de son infortuné coéquipier, qui regrette pour sa part l'impossibilité de livrer des retours fiables aux mécaniciens afin de mettre correctement au point la Desmosedici. "Après dix tours, notre pneu semblait être neuf, et c'est vraiment très étrange car le feeling c'est que la moto était imprévisible tour après tour, et vous ne pouvez pas attaquer autant que possible. Cela vous empêche également de faire le moindre retour pour les réglages."

À voir donc si Pramac sera en mesure de rattraper le temps perdu ce samedi alors que se profile une journée déterminante pour le reste du week-end.

Rejoignez la communauté Motorsport

Commentez cet article
Article précédent Pedrosa : "C'était un peu confus, surtout l'après-midi"
Article suivant Un Viñales pas content de sa sixième place, et qui "vise plus"

Meilleurs commentaires

Il n'y a pas de commentaire pour le moment. Souhaitez-vous en écrire un ?

Abonnez-vous gratuitement

  • Accédez rapidement à vos articles favoris

  • Gérez les alertes sur les infos de dernière minute et vos pilotes préférés

  • Donnez votre avis en commentant l'article

Motorsport Prime

Découvrez du contenu premium
S'abonner

Édition

France