MotoAmerica ou Dakar, Petrucci va devoir choisir

Courtisé par Ducati en MotoAmerica, Danilo Petrucci a accueilli la nouvelle avec intérêt, tout en assurant vouloir se montrer loyal envers KTM, qui lui offre de disputer le Dakar.

Danilo Petrucci, KTM Tech3

Danilo Petrucci, KTM Tech3

Gold and Goose / Motorsport Images

Danilo Petrucci suit actuellement toute la préparation nécessaire à première sa participation au Dakar, en janvier prochain. En marge de ses derniers Grands Prix MotoGP, il réalise en effet des cours théoriques et pratiques afin de comprendre les rouages de cette nouvelle discipline, avec notamment cette semaine un test grandeur nature dans le désert.

Mais une nouvelle option est apparue ces derniers jours, à la suite du choix fait par Loris Baz de renoncer à sa place dans le championnat MotoAmerica pour accepter l'offre de Bonovo et BMW en WorldSBK. Privé de son pilote, l'équipe Warhorse HSBK Racing Ducati New York serait, selon GPone, intéressée par les services de Petrucci.

Interrogé sur le sujet samedi, à Misano, le pilote italien n'a pas écarté cette opportunité, bien qu'il ait indiqué ne disposer que de peu d'informations à ce stade. "Je l'ai appris, c'est une idée !" a-t-il déclaré. "Ce sont deux choses qui me plaisent beaucoup d'un point de vue humain. Je pense que c'est une expérience humainement très, très belle, que ce soit [de disputer] le Dakar ou d'aller vivre dans un autre pays."

Âgé de 31 ans, Danilo Petrucci s'apprête à quitter les Grands Prix, où il évolue depuis 2012. Il avait initialement exclu de retrouver les dérivées de la série, lui qui a couru un peu plus de quatre ans en Superstock 600 et 1000 au niveau mondial. La perspective d'être au cœur d'un programme solide dans le championnat américain semble cependant le faire douter.

"Avant, j'aimerais parler avec KTM parce qu'on a un projet. Je vais aller faire des tests et on a un projet sur le long terme. L'un exclut sûrement l'autre, alors je dois étudier cela. KTM m'a donné une grande opportunité l'année dernière et ils m'en ont maintenant donné une autre pour faire le Dakar, alors on verra", a-t-il précisé. "D'après ce que j'ai compris, et le peu de choses que je sais, car c'est quelque chose qui est sorti depuis quelques heures seulement, il y a un soutien officiel dans les deux cas, donc on ne peut pas être rouge devant et orange derrière ou vice-versa ! [rires]".

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Un détour par Dubaï avant Portimão

En l'état actuel des choses, Danilo Petrucci reste en tout cas impliqué dans le programme prévu avec KTM en rallye-raid, ce qui passera par des essais dans le désert de Dubaï cette semaine, pour se familiariser avec la KTM 450 Rally et avec la navigation dans un environnement comparable à celui de la course. Avant de se rendre à Misano pour le Grand Prix d'Émilie-Romagne, il avait passé trois jours en Espagne, pour des cours auprès de Jordi Viladoms, team manager de KTM en rallye-raid.

"On a suivi un gros programme sur la navigation et tout l'équipement de la moto", a-t-il expliqué. "Une journée était dédiée uniquement à la théorie, juste pour comprendre toutes les règles, comment fonctionnent cette course et surtout la moto ainsi que tout l'équipement que l'on a, car il y a beaucoup de choses à savoir et de règles à suivre. Ensuite, les deux derniers jours, on a roulé. C'était de la navigation normale en forêt, dans un environnement européen, avec des arbres et de petites routes. Et je n'avais pas la moto de rallye, celle-là je l'aurai avant Portimão pour le premier véritable test."

Dix fois au départ du Dakar en tant que pilote, deuxième de l'édition 2014, Jordi Viladoms a commencé à partager son expérience avec Danilo Petrucci. "On a la chance de naviguer et, quand on ne comprend pas quelque chose, on s'arrête, on parle et on fait des comparaisons. J'ai posé beaucoup de questions, on a vraiment passé trois très bonnes journées et c'était vraiment important. Il a été surpris par ma vitesse", a indiqué Petrucci. "Le fait est que j'avais déjà essayé ce type de navigation l'année dernière [lors d'un rallye-raid en Sardaigne, ndlr], c'était très similaire, alors je ne partais pas de zéro. [Cette] semaine, en revanche, je partirai de zéro parce que je n'ai jamais été dans le désert, et encore moins avec une moto."

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