Petrucci : "Complètement fou" de rouler sous la pluie !
Pour son dernier week-end en tant que pilote Pramac avant de découvrir l'équipe officielle Ducati dès mardi, Danilo Petrucci marche sur l'eau !
Danilo Petrucci, Pramac Racing
Gold and Goose / Motorsport Images
Le pilote italien met décidément tout en œuvre pour accrocher la place de meilleur pilote indépendant, et également pour montrer qu'il mérite sa place dans l'équipe d'usine du constructeur de Borgo Panigale.
Meilleur temps de la deuxième séance d'essais hier après-midi, l'Italien a réalisé la meilleure performance du week-end ce matin en EL3, de quoi vraiment lui donner confiance pour la suite d'un week-end qui s'annonce toujours aussi pluvieux.
"J'ai débuté le week-end sur une note très positive, je n'ai rien à perdre, je dois juste essayer de gagner le titre des indépendants donc je me dis que je dois essayer dès vendredi matin. La météo m'a un peu aidé. Ce matin, en début de séance, il y avait beaucoup d'eau sur la piste, comme l'après-midi, et j'aime beaucoup ces conditions. Ma moto est très douce, et même si elle n'a pas tant de puissance, je peux très bien piloter."
Si les conditions se sont légèrement améliorées ce samedi matin, les deux séances du vendredi ont été interrompues en raison des conditions de piste, avec beaucoup d'eau stagnante. Une décision que Danilo Petrucci ne conteste pas, l'Italien estimant qu'une limite venait d'être atteinte, en termes de visibilité et de grip.
"Je pense qu'on était à la limite. Avec tous les pilotes en piste, je suis resté un peu de temps derrière Márquez, et dans la ligne droite, avec beaucoup d'eau [sur la piste], la visibilité est très faible. Je ne sais pas si l'arrière du groupe en course sera capable de voir quelque chose. Sur la ligne droite principale, il y a beaucoup d'eau stagnante, et c'est très difficile de la voir. Les conditions sont vraiment à la limite."
Une chose est sûre en tout cas, piloter ces monstres de puissance sous la pluie n'a rien d'une promenade de santé, et si l'on peut parfois se demander si ces hommes ne sont pas fous, rassurez-vous, c'est le cas des pilotes eux-même !
"J'apprécie ces conditions, même si je suis complètement trempé ! Ce n'est pas la meilleure des sensations de voir le pneu arrière patiner en ligne droite à 300 km/h, on se dit toujours qu'on est complètement fou !"
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