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Petrucci toujours déterminé à courir cette semaine

Opéré le 22 février pour une triple facture de la main, Danilo Petrucci ne s'est pas départi de son sourire. Alors que l'on est entré dans la semaine du premier Grand Prix de la saison, il est toujours aussi déterminé à être au départ, dimanche.

Danilo Petrucci, Pramac Racing

Danilo Petrucci, Pramac Racing

Pramac Racing

Danilo Petrucci, Pramac Racing
Danilo Petrucci, Pramac Racing
Danilo Petrucci et Daniele Romagnoli, Pramac Racing
Danilo Petrucci, Pramac Racing
Danilo Petrucci, Pramac Racing
Danilo Petrucci, Pramac Racing
Danilo Petrucci, Pramac Racing
Danilo Petrucci, Pramac Racing
Danilo Petrucci et Daniele Romagnoli, Pramac Racing
Danilo Petrucci, Pramac Racing
Danilo Petrucci, Pramac Racing Ducati
Danilo Petrucci, Pramac Racing

Les médecins australiens qui l'ont pris en charge il y a près d'un mois, après sa chute à Phillip Island, ont voulu tempérer son impatience, mais rien n'y a fait. Petrucci a mis tout en œuvre pour accélérer sa récupération, après que ses fractures ont été fixées par la pose d'une plaque et de douze vis.

Rapatrié en Italie début mars, le pilote Pramac a été suivi de très près par la Clinica Mobile et le médecin de Ducati. Il a pu utiliser un simulateur reproduisant les mouvements nécessaires à l'accélération et au freinage sur sa GP15, un exercice qui lui a permis d'entretenir la flexibilité de sa main droite et de prévenir autant que possible son atrophie.

Il a également été aidé par la Tecarthérapie, outil de radiofréquence favorisant la diminution de la douleur, la réduction de l'œdème et la cicatrisation. Autant de solutions qui ont été mises en œuvre pour répondre à sa volonté de ne pas manquer le coup d'envoi du championnat.

"Ces derniers jours, je me suis senti comme un cheval de course, soumis à toutes les tortures possibles", résume Danilo Petrucci dans un entretien à La Gazzetta dello Sport, témoignant de "l'une des semaines les plus difficiles, passée accroché à une machine ou une autre ou bien en train de faire des exercices de rééducation."

Le pilote italien a multiplié les efforts du matin au soir, et même au-delà. "Pour que je récupère le plus vite possible, la nuit mon kiné, Marco Baglioni, me branchait à une machine de magnétothérapie afin de favoriser la consolidation de l'os. Ça a été très stressant, j'ai très peu dormi", explique-t-il.

Aujourd'hui, cette accumulation de soins semble porter ses fruits, même si Petrucci n'a pas encore totalement récupéré. Les os fracturés ne sont pas encore complètement consolidés et l’œdème peut s'avérer gênant pour piloter, tel qu'il l'explique : "Les tendons et les muscles semblent compressés et, quand j'essaye de fermer la main, c'est comme si je portais un gant très serré."

Pourtant, alors que les premiers essais seront disputés jeudi soir à Losail, Danilo Petrucci ne veut laisser à personne d'autre le soin d'enfourcher sa moto. "J'y ai toujours cru et j'ai serré les dents", rappelle-t-il, bien conscient que la douleur l'accompagnera dans ce défi. "Grâce aux antalgiques, j'espère qu'une fois que je serai au guidon je pourrai me concentrer sur la piste. Il sera important de finir la course sans dégâts. Ma première pensée, c'est de ne pas mettre en péril le championnat."

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