Pour Espargaró, "l'Aprilia est beaucoup plus proche" qu'on ne le pense

Le nouveau pilote Aprilia veut voir la RS-GP progresser sur la seconde moitié de la course, pour faire mouche lors des rendez-vous réellement importants.

Aleix Espargaro, Aprilia Racing Team Gresini

Photo de: Aprilia Racing

Aleix Espargaro, Aprilia Racing Team Gresini
Aleix Espargaro, Aprilia Racing Team Gresini
Aleix Espargaro, Aprilia Racing Team Gresini
Aleix Espargaro, Aprilia Racing Team Gresini
Aleix Espargaro, Aprilia Racing Team Gresini
Aleix Espargaro, Aprilia Racing Team Gresini
Les motos d'Aleix Espargaro, Aprilia Racing Team Gresini
Aleix Espargaro, Aprilia Racing Team Gresini
Aleix Espargaro, Aprilia Racing Team Gresini
Alvaro Bautista, Aspar MotoGP Team, Aleix Espargaro, Aprilia Racing Team Gresini
Aleix Espargaro, Aprilia Racing Team Gresini
Aleix Espargaro, Aprilia Racing Team Gresini, Sam Lowes, Aprilia Racing Team Gresini
Aleix Espargaro, Aprilia Racing Team Gresini, Sam Lowes, Aprilia Racing Team Gresini

Après deux ans sur Suzuki, Aleix Espargaró a rejoint Aprilia dès le début de l'intersaison, réalisant d'emblée de premiers essais convaincants qui l'ont vu se classer dans le top 10, à Valence. Il a enchaîné avec une autre bonne séance à Jerez, puis il a poursuivi son travail en ce début d'année à Sepang et Phillip Island, engrangeant des kilomètres et une expérience qui lui permettent d'y voir assez clair sur les corrections à apporter à la RS-GP.

"Mon feeling est très, très bon. On dirait déjà que c'est ma moto", se félicite Espargaró. "Je ne sais pas jusqu'où on peut aller avec cette moto. Il faut que je la comprenne mieux, je dois faire plus de longs runs, je dois la pousser plus à la limite – pour l'instant, on a utilisé peu de pneus neufs."

"Il faut surtout améliorer la distribution de puissance, il faut avoir une moto plus équilibrée, surtout pour la seconde moitié de course", annonce-t-il. "Il sera très important d'être compétitif en seconde moitié de course. Au Qatar, la piste use beaucoup le pneu avant. Pour moi, il n'est pas très important de faire un tour très rapide, mais bien d'avoir une moto très compétitive pour la course."

"Je pense pouvoir bien faire sur le tour lancé, mais pour moi, et même si je sais que cela compte beaucoup de partir devant, ce sont les dix derniers tours qui sont très importants. Il est très important d'améliorer le traction control pour avoir du grip en seconde moitié de course", détaille le transfuge de Suzuki. "Il faut améliorer le moteur, pour avoir un peu plus de chevaux, et améliorer aussi la sortie de virage. La moto pompe un peu trop et cela nous pénalise à l'accélération."

Malgré ces quelques défauts, la RS-GP a convaincu l'Espagnol par sa stabilité, lui qui assure avoir retrouvé de bonnes sensations après une saison 2016 des plus complexes. "L'Aprilia est une moto très stable au freinage et en entrée de virage, et c'est quelque chose de très important pour moi", souligne-t-il en la comparant à sa machine précédente. "Elle est plus physique. La Suzuki est une moto beaucoup plus agile, tandis que l'Aprilia est un peu plus lourde. À mon avis, si on veut avoir de la stabilité, il faut une moto plus lourde. Je préfère une moto plus physique, comme l'est l'Aprilia, mais beaucoup plus stable."

"Nous sommes ici pour gagner"

De retour en MotoGP depuis deux ans, Aprilia a renforcé son programme l'an dernier avec une RS-GP bien plus affûtée que ne l'était la moto alignée pour la première année de ce programme. La courbe de résultats en a été impactée, avec 16 entrées dans le top 10 glanées par Álvaro Bautista et Stefan Bradl tout au long de la saison. C'est l'Espagnol qui avait obtenu le meilleur classement au championnat, avec une 12e place qui avait encore 20 points à envier au dixième pilote de la hiérarchie.

Ce top 10 reste logiquement la référence autour de laquelle s'organisent les objectifs d'Aprilia pour cette nouvelle saison, un palier que chacun à Noale souhaitera franchir de manière plus récurrente. Mais la nouvelle recrue aimerait aussi s'autoriser à viser plus haut.

"Nous sommes ici pour courir et pour gagner. Il faut être réaliste, parce que c'est très difficile, on doit développer la moto", prévient Aleix Espargaró. "Il faut se battre pour le top 10 dès la première course, au Qatar, et ensuite peu à peu se rapprocher de ceux qui sont devant, si Aprilia arrive à améliorer la moto. Le niveau du championnat est très élevé, cependant il est impossible de dire que l'on veut viser un résultat au-delà du top 10."

"On est tous très proches, mais il est très important d'améliorer la moto en configuration course", poursuit-il, "d'avoir une moto bien équilibrée pour faire de bonnes courses. L'Aprilia est beaucoup plus proche que ce que les gens pensent et j'espère qu'on se rapprochera encore et qu'on essaiera de se battre pour le podium."

Propos recueillis par Francesco Corghi

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