Pour Rossi, Lorenzo est "l'homme à battre"

C'est l'heure de la rentrée pour le MotoGP ! Au moment de retrouver l'adrénaline de la course, Valentino Rossi voit toujours en son coéquipier Jorge Lorenzo son plus grand rival pour le titre.

Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing

Photo de: Yamaha MotoGP

Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Jorge Lorenzo, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Jorge Lorenzo, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing, avec son ingénieur Silvano Galbusera
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Jorge Lorenzo, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing

"D'après ce que l'on a vu en essais, Lorenzo est le favori pour remporter ce championnat : lors de deux tests sur trois, il s'est montré très rapide sur le tour lancé. Il était un peu plus en difficulté en Australie, mais il a quand même été fort. Il est donc l'homme à battre", analyse l'Italien.

Si les pilotes alertent sur la lente montée en température des pneus Michelin qui leur sont dorénavant fournis, Rossi ne pense pas que cela mettra à mal les courses de Lorenzo, souvent entamées tambour battant. "À mon avis, même avec les Michelin, il essayera d'appliquer sa tactique, à savoir partir fort et s'échapper", juge-t-il. "Sur le papier, les Michelin ont un petit peu plus de mal à monter en température, mais il faut voir ce qui va se passer en réalité. En tout cas, je ne donnerais pas pour acquis qu'il ne pourra pas faire la même chose."

Rossi estime par ailleurs que le changement de manufacturier pourrait tourner en sa faveur en qualifications, un exercice qui ne lui réussit guère : "Sur le papier, ce devrait être un peu mieux : avec Michelin, on n'a pas le "one-shot" qu'on avait avec Bridgestone, c'est un pneu qui peut faire deux, trois ou quatre tours. Sur le papier, c'est un peu mieux pour mon style de pilotage… mais ce ne sera peut-être pas le cas ! Je l'espère, en tout cas, parce que si je veux me battre pour la victoire ou au moins être aux avant-postes, il faut que je parte plus haut."

Trois ou quatre courses pour évaluer la hiérarchie

Après un hiver intense, dédié à la découverte d'importantes nouveautés techniques (le changement de manufacturier, mais aussi la standardisation de l'électronique), le début de la compétition va permettre de juger de façon plus fiable le niveau des uns et des autres. "Cette année semble avoir tous les ingrédients pour être très intéressante", suggère Valentino Rossi.

"Personnellement, je suis assez satisfait des essais", juge-t-il. "Dans un premier temps, on était tous assez inquiets par rapport [au comportement de] notre moto avec les pneus Michelin : l'année dernière, on avait eu des problèmes lors de tous les tests réalisés avec eux. Mais les pneus ont beaucoup progressé et nos gars au Japon ont bien travaillé pour trouver le bon équilibre. Au final, notre moto s'est montré très compétitive sur les trois pistes [des essais de février et mars] et elle est très sympa à piloter."

"Dès demain tout va changer", prévient le pilote Yamaha, sachant que les premiers essais libres de ce Grand Prix du Qatar se dérouleront jeudi soir. "Les essais sont importants, mais le week-end de course c'est autre chose : tous les pilotes peuvent se donner un peu plus. Il nous faut comprendre où l'on se situe dans le cadre d'un week-end normal."

Plus de prétendants

Il a beau être satisfait par son intersaison, Rossi n'en a pas moins observé l'émergence de nouveaux noms au sommet des feuilles de temps. "Pendant l'intersaison, de nombreux pilotes ont produit des performances très proches - apparemment, plus que l'an dernier. Cela signifie que, pour finir devant, il va falloir très bien travailler pendant le week-end et être prêt pour le dimanche", prévient-il.

"Sur le papier, les nouveaux pneus et surtout la nouvelle électronique peuvent resserrer le niveau. Si c'est le cas, le championnat peut être encore meilleur. C'est ce que l'on a ressenti en essais, parce que cinq ou six pilotes se sont montrés très forts. Mais pour en être certains, il nous faut attendre les trois ou quatre premières courses."

Quid de ses ambitions, lui qui a remporté cette épreuve l'an dernier ? "La première course vaut 25 points comme toutes les autres, mais peut-être un petit quelque chose en plus parce que c'est la première... Ce serait bien de partir du bon pied", sourit-il.

Le verdict de la piste sera d'autant plus important que des décisions majeures devront bientôt être prises. "J'aimerais continuer et je me sens en forme et motivé pour le faire", assure Rossi, qui arrive en fin de contrat. "Naturellement il faut voir ce qu'en dit la piste, parce que c'est important, mais j'aimerais bien continuer. On décidera en peu de temps."

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