Premier top 10 pour Aprilia en dépit de qualifications ratées

Aleix Espargaró a offert à son équipe la dixième place lors du Grand Prix des Amériques, après pourtant un départ lointain depuis le fond de la grille.

Aleix Espargaro, Aprilia Racing Team Gresini

Aleix Espargaro, Aprilia Racing Team Gresini

Gold and Goose / Motorsport Images

Aleix Espargaro, Aprilia Racing Team Gresini
Aleix Espargaro, Aprilia Racing Team Gresini
Scott Redding, Aprilia Racing Team Gresini
Bradley Smith, Red Bull KTM Factory Racing, Aleix Espargaro, Aprilia Racing Team Gresini
Aleix Espargaro, Aprilia Racing Team Gresini
Aleix Espargaro, Aprilia Racing Team Gresini
Scott Redding, Aprilia Racing Team Gresini
Aleix Espargaro, Aprilia Racing Team Gresini
Scott Redding, Aprilia Racing Team Gresini
Scott Redding, Aprilia Racing Team Gresini
Scott Redding, Aprilia Racing Team Gresini
Aleix Espargaro, Aprilia Racing Team Gresini

Le Grand Prix des Amériques, à l'image des deux premières manches de la saison, n'aura pas été un long fleuve tranquille pour Aprilia, qui est passé par tous les états, de la déception des qualifications à une très belle remontée d'Aleix Espargaró pour l'obtention d'un premier top 10 cette année.

Un résultat qui peut paraître inespéré quand on regarde dans le rétro la séance de qualifications des RS-GP : les deux machines de Noale n'ont en effet réalisé que les 19e et 22e chronos, en raison notamment d'un manque de grip.

Un manque de grip et de poids sur l'avant

"Lors des qualifications j'avais le même pneu qui avait fait un tour lors des EL3, et j'ai failli chuter quatre fois", explique Scott Redding. "Je suis rentré, puis je suis reparti avec un nouveau pneu, mais je n'avais juste pas de grip de façon générale. C'était comme si le grip avait disparu, et pour moi ainsi que pour Aleix, cela nous a retiré toutes sensations avec la moto."

Seulement 17e lors des qualifications, Espargaró admettait lui-même samedi de son côté s'être perdu dans ses réglages. "Hier [samedi], on s'est complètement loupé au niveau des réglages de la moto, mais aujourd'hui [dimanche] nous sommes revenus sur la moto standard", explique l'Espagnol. "Ce matin j'ai fini cinquième lors du warm-up, j'étais deux dixièmes plus rapides lors des qualifications."

Si les mauvaises sensations qu'il a pu ressentir sont sans doute liées à du chattering, l'Espagnol avait du mal à expliquer son manque de performances en qualifications. "Faire un ou deux pas en arrière, comme on l'a fait ici, c'est très étrange. Franchement, je n'ai aucune explication", avouait-il samedi. "J'étais complètement perdu. L'équilibre de la moto était loin d'être ce qu'il était hier [lors des essais libres du vendredi], j'ai eu beaucoup de chattering à l'avant et j'ai été très lent. Je crois que c'est ma plus mauvaise qualification de ces quatre dernières années, et il faut qu'on comprenne où on a perdu notre voie et essayer de changer ça pour demain. L'Aprilia est une moto qui n'est jamais super bonne, mais sans être jamais un désastre. C'est une moto assez facile, mais aujourd'hui je ne connais vraiment pas ma moto."

Avec des positions aussi reculées sur la grille, la course a forcément été rendue difficile pour les pilotes Aprilia, notamment pour Aleix Espargaró, auteur d'une belle remontée pour offrir au constructeur italien son premier top 10 de l'année.

"Démarrer depuis la 20e place sur la grille est très difficile, tout le monde est très agressif lors de la première partie de la course, donc j'ai essayé de rester concentré", reprend l'Ibère. "Le moteur était super bon aujourd'hui. Mais j'avais détruit le pneu arrière lorsque j'ai rejoint les Ducati. C'était vraiment difficile de rester avec ce groupe, je perdais beaucoup à l'accélération."

La vitesse était donc bien là du côté d'Aprilia, ce qui rend d'autant plus dommage cette séance de qualifications ratée. "Nous devons tout analyser mais après les deux séances, mon feeling c'était qu'il n'y avait pas suffisamment de poids sur l'avant, car je perdais l'avant tout le temps", poursuit Espargaró. "Nous travaillons en ce sens, et ensuite nous avons réalisé que c'était l'inverse, que nous chargions trop le pneu avant. Parfois ce n'est pas facile de sentir la différence, mais lors de la course je suis sûr qu'avec une position [sur la grille] normale, comme la dixième ou la 12e, nous aurions pu nous battre pour la huitième à l'arrivée, ce qui est notre potentiel à l'accoutumée. Nous devons montrer que nous en sommes capables, je suis donc impatient d'aller en Europe."

Avec Michaël Duforest

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