Présentation - 21 prétendants pour la couronne MotoGP
L'heure de la reprise a sonné pour le MotoGP, qui joue son premier round cette semaine, au Qatar.
Jorge Lorenzo, Yamaha Factory Racing
Bridgestone Corporation
C'est parti pour sept mois et demi de compétition pour la catégorie reine des deux-roues ! Début novembre, et après plus de 2 000 km de course, nous connaîtrons le nom du 68e Champion du monde de la discipline, celui qui succédera à Jorge Lorenzo - si successeur il y a.
D'ici-là, les prétendants se seront affrontés sur dix-huit circuits différents. Du Qatar à l'Espagne, en passant par l'Amérique, l'Asie et l'Océanie, ils arpenteront des circuits parmi les plus beaux au monde pour, virage après virage, aller chercher les succès à la force du poignet. Et sur la version 2016 de ce calendrier, l'Autriche fait une entrée remarquée avec une manche prévue cette été sur le Red Bull Ring en remplacement d'Indianapolis, qui quitte le championnat après huit éditions.
Les forces en présence
Les prétendants à la couronne sont au nombre de vingt-et-un. Sur la liste des engagés, l'hiver a été fatal aux teams Forward, AB Motoracing et Iodaracing, qui ont tous quitté le navire pour converger vers le Championnat du monde Superbike - Forward conservant malgré tout un team en Moto2.
Huit nations sont représentées dans le peloton MotoGP, et parmi elles la France dont les couleurs sont défendues par Loris Baz. Après des débuts réussis en Grand Prix l'an dernier, le Haut-Savoyard intègre le team Avintia, où il disposera d'une Ducati aux côtés de celui qui l'a battu l'an dernier dans feue la catégorie Open, Héctor Barberá. Si la France conserve un représentant de taille (dans tous les sens du terme), l'Espagne reste tout de même le pays le plus massif sur l'échiquier, avec neuf pilotes contre quatre pour l'Italie.
C'est de l'autre côté des Alpes que vient le vétéran du plateau, un certain Valentino Rossi. À ses débuts, les 500cc étaient encore en service et Maverick Viñales n'avait que… 5 ans ! Rookie de l'année en 2015, l'Espagnol a beau être le plus jeune de la discipline (avec Jack Miller), il est aussi l'étoile montante la plus attentivement observée à l'heure où bon nombre de contrats arrivent à expiration.
À 37 ans, Rossi est le pilote le plus expérimenté du plateau et aussi celui qui affiche, de loin, le palmarès le plus riche. Avec le départ de Nicky Hayden en WSBK, ils ne sont d'ailleurs plus que trois à avoir déjà connu le Graal en MotoGP : Rossi, Lorenzo et Márquez, détenteurs à eux seuls de douze des quinze dernières couronnes en date !
Au total, dix pilotes du plateau ont déjà connu l'expérience d'un titre dans les Grands Prix mondiaux : à eux tous, ils cumulent pas moins de vingt-sept titres ! C'est le cas du seul rookie qui rejoint cette année la catégorie reine, Tito Rabat, sacré en Moto2 il y a deux ans.
Les marques engagées restent les mêmes que l'an dernier, puisque cinq constructeurs se partagent ces champions, avérés ou en puissance. Ducati se taille la part du lion avec pas moins de huit machines. Celles-ci sont proposées dans trois versions différentes, de la toute nouvelle Desmosedici GP à la GP14.2 datant de 2014, en passant par la GP15 de l'année dernière. Honda équipe cinq pilotes et Yamaha quatre, tandis que Suzuki et Aprilia - arrivées l'an dernier - n'ont que deux pilotes chacune.
Des nouveautés et moins de concessions
2016 marque le retour de Michelin en tant que manufacturier MotoGP, cette fois sans concurrence. Pour ne pas faciliter la tâche des équipes, le retour des gommes clermontoises coïncide avec la standardisation de la centrale électronique, deux grands défis qui ont causé bien des maux de têtes durant l'intersaison.
Aprilia et Suzuki sont les seules équipes à bénéficier encore de concessions réglementaires, lesquelles ne concernent plus que la liberté d'organiser des essais privés, le nombre de moteurs autorisé par pilote et par saison (neuf au lieu de sept) et la possibilité de les développer. Ces dérogations prendront fin si l'une des équipes concernées devait atteindre 6 points de concession, calculés selon le barème suivant : une victoire vaut 3 points, une deuxième place 2 et une troisième place 1.
Le compte à rebours est désormais lancé : rendez-vous dès jeudi soir pour les premiers essais libres d'une nouvelle saison qui s'annonce passionnante !
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