Privé de son chef mécanicien, Bastianini souffre au Sachsenring
Enea Bastianini a fait les frais de l'absence de son chef mécanicien, positif au COVID-19, pendant les qualifications du Grand Prix d'Allemagne, et n'a pris qu'une lointaine 17e place.
Un nouveau dimanche difficile d'annonce pour Enea Bastianini. À terre lors de chacune des courses disputées depuis sa victoire au Mans, le pilote Gresini n'a terminé aucune séance dans le top 10 depuis le début du week-end au Sachsenring, hormis la Q1, que les pilotes les plus performants ne disputaient pas. Et alors que son coéquipier Fabio Di Giannantonio a dominé la première partie des qualifications pour prendre ensuite une belle cinquième place sur la grille de départ, Bastianini s'élancera d'une lointaine 17e position.
Ce week-end, l'Italien est privé de son chef mécanicien, Alberto Giribuola, positif au COVID-19 et remplacé par Sergio Verbena, habituellement coordinateur technique. Giribuola reste en contact par visioconférence mais son absence complique la tâche de Bastianini.
"Sans mon chef mécanicien, qui est positif au Covid, on fonctionne plus lentement dans le garage", a reconnu le triple vainqueur de Grands Prix au site officiel du MotoGP, précisant avoir du mal à mettre le doigt sur les bons réglages : "Quand on attaque pour être rapide et qu'on modifie beaucoup la moto, c'est toujours difficile de trouver des sensations. On est repassés sur mes réglages de base avec de petits changements. Il faudra remonter pour se battre pour quelque chose d'important."
Aussi nombreuses soient les embûches, Enea Bastianini estime que le potentiel pour entrer en Q2 et faire un chrono aussi bon que Fabio Di Giannantonio était là, mais le sort n'était pas de son côté puisqu'il a entamé son tour trop tard : "On a été un peu malchanceux en qualifications parce que j'ai pris le drapeau à damier pour un millième. C'est dommage parce que j'ai fait mon meilleur tour et que j'aurais été en Q2 parce que j'ai fait un 1'20"3. Je ne suis pas satisfait."
Enea Bastianini est donc contraint à une remontée qui ne sera possible que s'il parvient à miser sur les bons pneus, le choix étant difficile sur un asphalte brûlant : "En EL4, j'ai essayé le medium à l'arrière mais c'était très difficile, il y avait une grosse dégradation, et on utilisera probablement le dur en course. Il faut prendre une décision pour l'avant. Pour le moment je préfère le medium mais la température est trop élevée et je pense que ça sera un cran plus élevé [en course]."
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