Plus à l'aise avec la Ducati, Lorenzo se rapproche

Malgré du graining en course, Jorge Lorenzo a retrouvé le sourire à Austin, où ses progrès lui ont permis de disputer des qualifications et une course encourageantes.

Jorge Lorenzo, Ducati Team

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Gold and Goose / Motorsport Images

Jorge Lorenzo, Ducati Team
Danilo Petrucci, Pramac Racing, Jorge Lorenzo, Ducati Team
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Jack Miller, Estrella Galicia 0,0 Marc VDS, Jorge Lorenzo, Ducati Team
Jorge Lorenzo, Ducati Team
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Le Grand Prix des Amériques a enclenché une progression notable dans les résultats de Jorge Lorenzo. S'il a dû en passer à nouveau par la Q1, comme en Argentine et comme il aurait dû le faire au Qatar si les qualifications n'avaient pas été annulées, il est cette fois parvenu à en sortir et à accéder à la séance suivante, celle qui permet de se disputer les places des quatre premières lignes de la grille de départ.

Et ce fut une belle réussite pour le Majorquin, auteur du sixième temps et pour la première fois positionné devant son coéquipier Andrea Dovizioso au départ de ce troisième Grand Prix de la saison. En course, les deux hommes se sont à nouveau croisés, un rapprochement qui est vu comme un élément très encourageant pour celui qui porte les couleurs Ducati depuis quelques semaines à peine.

Un problème de graining sur son pneu avant a toutefois entaché sa performance en course, expliquant d'après lui qu'il ait dû laisser s'éloigner son coéquipier et que deux pilotes l'aient battu dans les derniers tours. S'il a ainsi rétrogradé à une neuvième position encore modeste, cela reste à ce jour son meilleur résultat avec la Desmosedici et il s'accompagne d'un élément qui le ravit : un retard de seulement 17 secondes sur le vainqueur et de moins de quatre secondes sur Dovizioso.

"Tant que j'ai eu du pneu avant, je me rapprochais de Dovizioso", commente Jorge Lorenzo. "Sans le graining à l'avant, je pense que ma position aurait été septième, juste derrière Dovizioso. Mais quand j'ai commencé à avoir du graining sur le flanc droit de mon pneu, sans doute un peu plus que le reste de mes adversaires, j'ai dû ralentir de cinq ou six dixièmes."

"C'est là que [Andrea] Iannone m'a rattrapé. En plus, il m'a passé de façon assez agressive si bien que j'ai dû sortir au virage 1. J'ai perdu deux secondes dans ce tour, c'est donc là que [Danilo] Petrucci m'a rattrapé et m'a passé dans le secteur dans lequel je perdais beaucoup à cause du graining à l'avant."

"Ceci dit, je suis content parce que pendant tout le week-end mon rythme était deux secondes plus lent, ce qui aurait signifié près de 40 secondes en course, et finalement on n'en termine qu'à 17 secondes. Cela aurait été dix ou 12 secondes sans le graining à l'avant, c'est donc très positif", souligne le pilote espagnol.

"Bien sûr, neuvième ça n'est pas une bonne position, parce qu'on est ici pour se battre pour le titre et pour les victoires, or pour le moment ça n'est pas possible mais on est beaucoup plus proche des autres Ducati et beaucoup plus proche aussi des autres bien sûr."

Plus de naturel malgré des points faibles inchangés

Cette progression est le fruit d'un travail de fond mené depuis que le Majorquin a découvert la Desmosedici et qu'il a commencé à chercher les solutions pour un pilotage de moins en moins contraint. "[Je suis] beaucoup plus à l'aise qu'au Qatar. C'est un peu plus ma position naturelle sur la moto. Et c'est même un peu mieux qu'en Argentine, où je n'avais pas pu faire mes preuves en course", note-t-il. "Ce qui est important c'est de se sentir à l'aise avec la moto, de se sentir naturel, et de pouvoir attaquer et entrer dans les virages avec confiance et agressivité."

Le travail doit cependant se poursuivre, et notamment d'un point de vue technique sachant que la GP17 doit en particulier trouver la clé d'une meilleure efficacité dans les passages des virages. "Sur cette piste, on a un peu souffert de ne pas avoir d'ailerons sur la moto, parce qu'il y a énormément d'accélérations et on n'a pas autant de force à l'avant dans les virages rapides, mais c'est comme ça, on doit oublier cela et travailler pour améliorer la moto sans les ailerons", rappelle Jorge Lorenzo. "Les points faibles restent les mêmes, c'est-à-dire la capacité à tourner et un peu d'agressivité du moteur, et les points forts sont aussi les mêmes, à savoir l'accélération et la puissance en ligne droite."

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