Du public au GP de France ? Une proposition déposée

À sept semaines du Grand Prix de France, Claude Michy défend un plan visant à accueillir un nombre restreint de spectateurs, mais en évitant les rassemblements en marge de l'épreuve.

Franco Morbidelli, Petronas Yamaha SRT

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Les organisateurs du Grand Prix de France MotoGP ont constitué un plan visant à accueillir des spectateurs pour la journée de course, le 11 octobre prochain au Mans. Décalée de cinq mois, l'étape française du championnat est pour le moment soumise à la fois au protocole strict qui maintient le paddock MotoGP dans une bulle à laquelle l'accès est quasiment impossible, et aux mesures gouvernementales qui empêchent à ce jour de réunir plus de 5000 spectateurs à un événement, sauf dérogations accordées par les préfets.

Claude Michy maintient toutefois son effort et a déposé avec ses équipes une requête visant à accueillir un peu de public. "Pour l’heure, le Grand Prix de France est toujours prévu du 9 au 11 octobre prochain", explique-t-il au Maine Libre. "Nous sommes en liaison avec la Préfecture de la Sarthe à qui nous venons de transmettre un deuxième dossier dans lequel nous suggérons une option ou un huis clos. En plus du protocole sanitaire très strict mis en place par la Dorna au niveau du paddock et de celui de l’ACO qui travaille sur le dossier pour ses courses de 24 heures, nous suggérons également des propositions pour que l’épreuve puisse se dérouler."

À ce jour, aucun des Grands Prix organisés depuis la reprise du MotoGP, le mois dernier, n'a encore accueilli de public, même si la venue de spectateurs aux abords des circuits et notamment sur des zones surélevées permettant d'apercevoir la piste n'a pu être empêchée. Pour les deux prochains rendez-vous, prévus à Misano au mois de septembre, un plan a été accepté par la région d'Émilie-Romagne pour que 10'000 spectateurs par jour puissent être accueillis, dans le respect de mesures strictes. Portimão, ajouté au calendrier pour le mois de novembre, espère également accueillir du public.

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"Le projet est d’accepter des spectateurs uniquement le dimanche et d’éviter ainsi les grands rassemblements à la veille de la course et les campings", précise pour sa part le promoteur du Grand Prix de France, qui souhaiterait permettre l'accès au circuit tout en supprimant les risques engendrés par les à-côtés de l'hébergement et des rassemblements de spectateurs. "Les possesseurs d’un billet se verraient attribuer une place de parking bien définie. Le site serait sectorisé, évitant ainsi tous risques de croisement. C’est l’option que nous avons soumise à l’autorité du Préfet."

Concentré sur les conditions d'organisation de son épreuve, Claude Michy n'en reste pas moins circonspect sur la situation générale : "Il y a une vraie question de fond sur laquelle il faudra se pencher un jour prochain car je trouve qu’il y a des différences dans l’application des mesures. On parle de distanciation sociale, mais entre celles qui sont appliquées dans les transports en commun, par exemple, et celles exigées dans le cadre d’organisations structurées, avec des jauges à 5000 personnes, parfois sur des sites étendus, il existe involontairement une discrimination. J’ai l’impression qu’on pénalise ceux qui produisent de l’économie et font vivre les territoires."

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