Quartararo : "Si on est en forme sur cette course, on l'est partout"

Le Français aborde l'une des épreuves les plus difficiles de l'année, a fortiori pour un rookie. Un dernier test pour juger de sa bonne adaptation à la discipline avant le début de la saison européenne.

Fabio Quartararo, Petronas Yamaha SRT

Fabio Quartararo, Petronas Yamaha SRT

Gold and Goose / Motorsport Images

À Austin, Fabio Quartararo entame le dernier Grand Prix de la première période extra-européenne du championnat, qui reviendra sur le Vieux Continent début mai à l'occasion du GP d'Espagne.

L'occasion de poursuivre son acclimatation au MotoGP en conditions de course pour celui qui a fait forte impression lors des deux premières manches, et qui a inscrit ses premiers points en Argentine par le biais d'une huitième place.

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Mais l'épreuve américaine du calendrier promet d'être une toute autre paire de manches pour le Français, car si de son propre avis le circuit de Termas de Río Hondo fait partie des plus faciles à appréhender, il n'en va pas de même pour la piste texane, l'une des plus longues et des plus exigeantes physiquement du calendrier.

"L'Argentine est une piste fluide, facile. Je crois que c'est l'une des plus faciles, alors qu'ici c'est la plus difficile, que ce soit physiquement ou dans le pilotage", a expliqué le numéro 20 lors de son point presse jeudi. "Il faut donc qu'on reste calmes pour cette course. Mais je suis confiant. On a beaucoup travaillé sur la moto […], pour que je garde mon calme pendant les EL1 et EL2. On verra demain, mais j'ai vraiment hâte de piloter la MotoGP sur cette piste."

Les états de service de Quartararo sont assez faibles aux États-Unis, avec un seul podium à son actif, obtenu en 2015 alors qu'il participait à sa première saison en Moto3. Sur un circuit mettant à mal les pilotes, le Niçois juge cependant s'être préparé en conséquence, et aborde cette nouvelle manche avec optimisme. "J'ai franchi une grosse étape physiquement, mais quand vous arrivez à Austin vous avez toujours un peu peur, surtout pour les bras", reprend-il. "Mais je crois que j'ai fait du bon boulot […]. Le plus difficile, c'est entre la mi-course et la fin. En tout cas, il faut s'adapter. Si on est en forme sur cette course, on l'est partout."

Mais pour être en forme, il faudra que le pilote de l'équipe Petronas Yamaha SRT progresse sur l'usage de son frein arrière, qui selon lui a pu le pénaliser lors des épreuves précédentes, et notamment en Argentine où il a commis quelques erreurs en début de course lorsqu'il évoluait dans le sillage de Takaaki Nakagami.

"Pendant la première moitié [du GP d'Argentine] je l'ai beaucoup utilisé, mais mal", poursuit-il. "Quand la moto glissait, je continuais à activer le frein arrière et la moto ne s'arrêtait pas plus. Maintenant je fais un peu la même chose, mais j'arrive à m'adapter plus vite. Ce sont de petites choses qui permettent peut-être de gagner une demi-seconde sur les 20 tours de la course. Mais une demi-seconde sur une course cela peut représenter une ou deux places, donc je pense que c'est bien."

Avec Léna Buffa

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