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MotoGP GP d'Autriche

Quartararo n'a pu se battre que "dans les trois premiers virages"

Fabio Quartararo a gagné plusieurs places au départ en course sprint au GP d'Autriche, mais a vite dégringolé dans la hiérarchie.

Fabio Quartararo, Yamaha Factory Racing

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Fabio Quartararo n'a pas réellement pu défendre ses chances en course sprint à Spielberg. Parti 15e après avoir été éliminé en Q1, il a pris un bon départ et il était dixième dans les premiers virages, mais il n'a pas pu rester longtemps à ce niveau. Vite doublé par plusieurs de ses rivaux, le Français a franchi la ligne d'arrivée à une lointaine 12e place.

"Le départ, c'est une chose", a expliqué Quartararo. "Une fois qu'il faut vraiment profiter du grip et aller vite, ils me dépassent et malheureusement, on ne peut rien faire. La seule que l'on peut faire, ce sont les trois premiers virages, où il n'y a pas vraiment de performance niveau temps, mais juste essayer de bien se positionner."

Cette phase est l'une des rares où le pilote peut totalement s'exprimer... "Ou [c'est] juste l'habitude de partir aussi loin, malheureusement !", a tempèré Quartararo. "Je commence à prendre un petit peu l'habitude dans ce genre de positions et j'ai un petit peu l'expérience de ça. Mais je trouve pas que c'est la bonne expérience à prendre !"

Quartararo a une nouvelle fois senti que sa Yamaha manquait d'adhérence, un mal chronique qui l'empêche totalement de s'exprimer quand il est dans un groupe, alors qu'il arrive à compenser lorsqu'il est seul en piste : "C'était dur, parce que ce matin, en regardant le rythme, ce n'était pas si mauvais. Je pense que c'est toujours la même chose. En roulant seul, on sait que notre force est le freinage. On freine avec personne devant, on freine super fort au virage 1, virage 2, virage 3, virage 4, virage 9..."

"Mais quand on a des gens devant, c'est compliqué. Comme toujours dans le sprint, dans les trois premiers tours, quand tout le monde attaque comme dans des time attacks pour faire l'écart sur le pilote de derrière, on n'a pas cette adhérence en plus."

Fabio Quartararo, Yamaha Factory Racing

Fabio Quartararo

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

"J'ai beaucoup défendu ma position. J'ai fait des erreurs parce qu'au final, dans le premier tour c'était bien, je pense que j'étais neuvième ou dixième, mais c'était dur de rester là. Puis évidemment, le pneu avant a surchauffé, puis on ne pouvait pas freiner parce qu'on ne freine que sur l'avant et qu'on n'a pas de grip à l'arrière... Beaucoup de circonstances qui ont rendu le sprint vraiment dur."

Quartararo a senti qu'il était une proie facile pour ses rivaux, et a même eu beaucoup de mal à reprendre l'avantage sur Oliveira après une erreur du pilote Trackhouse : "Je ne sais pas pourquoi mais on était super lents en course. Ils sortent 3 km/h ou 4 km/h plus vite [des virages] et automatiquement, ils gardent la vitesse jusqu'au freinage suivant et ils peuvent doubler. Quand j'entends qu'une moto est proche, j'essaie peut-être d'en faire trop et je fais une erreur. Ce n'est pas seulement purement en ligne droite mais ils peuvent mieux préparer le dépassement alors qu'on ne peut pas le préparer."

"J'étais derrière Miguel dans le dernier tour, il fait une erreur dans la chicane 2a et 2b, je suis ressorti plus vite mais avec le moteur, ils partent. On a plus de mal que prévu ici donc en termes de pur rythme seul, ça allait plutôt bien, mais avec les autres, on a du mal."

Quartararo a également dû composer avec une moto qui supportait mal la chaleur, ce qui pourrait être difficile pour la course de dimanche : "Pour moi, ce qui était dur, c'est que c'était sur la moto. J'ai vraiment été brûlé sur la jambe, comme hier. J'ai eu quelques soucis. En course, j'ai pas mal été brûlé et je ne sais pas si demain, la chaleur sera la même. Je ne pense pas que je pourrai vraiment finir la couse [si c'est identique]. La chaleur était difficile, surtout pour ma jambe."

Quant aux performances à attendre pour la course principale, Quartararo douche déjà tous les espoirs : "Ce sera la même chose."

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