Quartararo : "J'espère vraiment être prêt à 100%"

Opéré la semaine dernière, Fabio Quartararo met tout en œuvre afin d'être au meilleur de sa forme pour le Grand Prix de France au Mans.

Fabio Quartararo, Yamaha Factory Racing

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

À peine une semaine après l'opération chirurgicale qu'il a subie dans le sud de la France, Fabio Quartararo continue de se soigner avec en ligne de mire le Grand Prix de France qui aura lieu dès cette fin de semaine. À Jerez, le pilote tricolore avait mené la course et filait vers une victoire qui lui semblait promise avant d'être rattrapé par les douleurs difficilement supportables de l'arm-pump à l'avant-bras, et il n'avait pu sauver que quelques points.

Plutôt rassuré par les avis médicaux dans la foulée, même s'il n'avait pas pu participer aux essais organisés le lendemain de l'épreuve, le pilote Yamaha a donc subi une petite intervention avec l'espoir que tout rentre dans l'ordre. Avec un temps compté jusqu'au prochain rendez-vous qui n'est autre que sa manche à domicile, il met tout en œuvre pour que sa condition physique soit la meilleure possible.

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Interrogé ce lundi avant de rejoindre la Sarthe plus tard dans la semaine, Quartararo ne s'est pas épanché sur sa convalescence ni sur l'évolution post-opératoire, se montrant toutefois rassurant avant de formuler le vœu évident d'être au maximum de sa forme en fin de semaine. "Pour l'instant, tout va bien !", a-t-il assuré tout sourire. "À la maison, pas trop d'efforts en ce moment mais ça va, je récupère petit à petit. Ça suit son cours et j'espère vraiment être prêt à 100% pour ce week-end."

Fabio Quartararo assure qu'avant sa mésaventure de Jerez, il n'avait "pas vraiment [connu] des alertes", tout au plus "des petites douleurs". Il met toutefois en avant l'intensité croissante des courses pour trouver une explication à ce qui lui est arrivé, rappelant que les pneus Michelin cette année se dégradent moins et ont ainsi une incidence sur le rythme très élevé des courses du début à la fin.

"Je pense surtout que c'est l'évolution des pneus", avance-t-il. "Par exemple une course comme à Barcelone l'année dernière, il y avait des différences de chronos entre le premier tour et le dernier tour qui étaient énormes. Je pense que l'intensité qu'on met dans une course quand on n'a pas de dégradation de pneus, c'est énorme. Je pense qu'à Jerez, il y a eu pas mal de personnes qui ont eu des douleurs à l'avant-bras."

"Physiquement, je pense que c'est la seule contrainte sur une MotoGP. Bien sûr, il faut s'entraîner à la maison, il faut vraiment être préparé, mais en contrainte, pour ma part, c'est la seule chose que je ressens. Après on sent le cardio qui travaille énormément, mais je pense plus que c'est le fait que les pneus s'usent beaucoup moins qu'en 2019. Le rythme de course est pratiquement une demi-seconde plus rapide et je pense qu'on ressent tour par tour, même si ce n'est qu'une demi-seconde au tour. Ça se sent énormément."

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