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Quartararo surpris par une "telle opportunité d'accéder au MotoGP"

Avec le SIC Yamaha Petronas, le Français estime avoir intégré une structure en mesure d'être la meilleure équipe satellite.

Fabio Quartararo, Petronas Yamaha SRT

Fabio Quartararo, Petronas Yamaha SRT

Gold and Goose / Motorsport Images

Fabio Quartararo, Petronas Yamaha SRT
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Fabio Quartararo, Petronas Yamaha SRT
Fabio Quartararo, Petronas Yamaha SRT
Fabio Quartararo, Petronas Yamaha SRT

Nombreux sont ceux à avoir été sceptiques en apprenant l'arrivée en MotoGP cette année de Fabio Quartararo, tout juste 20 ans, au sein de la nouvelle équipe inscrite en catégorie reine, le SIC Yamaha Petronas.

L'estimant trop jeune, sans nécessairement posséder l'expérience et le palmarès requis pour intégrer la catégorie reine, beaucoup ont jugé cette annonce prématurée bien qu'elle permette à la France d'être doublement représentée dans la discipline en 2019. Mais le jeune Niçois leur a donné tort dès les premiers essais hivernaux, en novembre, affichant une belle pointe de vitesse à Jerez après une première prise de contact une semaine plus tôt, à Valence.

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Il a bien entendu fallu s'acclimater au maniement de ces monstres de puissance que sont les MotoGP, aux freins en carbone ainsi qu'à l'électronique, mais une fois tous ces nouveaux paramètres digérés, le #20 a pu délivrer de la performance en Andalousie. Jugez plutôt : 12e aux temps combinés, à seulement huit dixièmes du chrono de référence, et à six de son équipier Franco Morbidelli, le tout devant Johann Zarco en délicatesse pour ses débuts chez KTM.

À l'inverse de son compatriote, Quartararo a pu compter sur une machine qui, si elle n'est peut-être pas la plus véloce du plateau, a en tout cas fait ses preuves et propose un concept éprouvé. Au point que l'intéressé estime le SIC Yamaha Petronas d'ores et déjà en mesure de faire figure de meilleure équipe satellite en 2019.

"Honnêtement, je ne m'attendais pas à avoir une telle opportunité d'accéder au MotoGP cette saison", concède Quartararo. "Mais dès lors que le premier contact a été établi, nous savions que cette équipe serait immédiatement en mesure de se battre pour devenir la meilleure équipe satellite, que le personnel technique serait très professionnel et qu'il y aurait une atmosphère très positive. Je n'ai donc eu aucun doute quant au fait d'accepter ce défi."

Confirmer les progrès rapides de 2018

Après une première saison en Moto2 pour le moins délicate en 2017 chez Pons, le Français a explosé en 2018 chez Speed Up, où il est parvenu à signer sa première victoire en Grand Prix en Catalogne, suivi d'un autre podium à Assen. Il aurait même pu faire coup double à Motegi en fin d'année, si une petite erreur de son équipe au niveau de la pression des pneus ne l'avait amené à être disqualifié. Reste que cette courbe de progression ultra rapide a joué en sa faveur à l'heure de signer son contrat.

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Après une première prise de contact avec le MotoGP en novembre, l'Azuréen peut donc désormais parfaire sa préparation physique en vue de la reprise des essais, début février sur le circuit de Sepang, sur les terres de sa nouvelle équipe, chez qui il se sent comme un charme.

"Nous sommes une nouvelle équipe, mais avec des gens qui ont beaucoup d'expérience dans le championnat, ce qui au final est la chose la plus importante", rappelle-t-il, alors que le SIC Yamaha Petronas repose en partie sur les bases de l'Ángel Nieto Team. "Les premiers essais se sont bien déroulés, je me suis senti très à l'aise avec toute l'équipe. Je suis impatient que la trêve hivernale soit terminée, de sorte qu'on puisse reprendre le travail tous ensemble."

Il sera donc intéressant de voir en 2019 si cette nouvelle structure sera à même de rivaliser avec des équipes chevronnées tel que LCR ou Pramac, surtout lorsqu'arriveront les premiers développements en vue de la prochaine campagne.

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