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Quatre motos sur la grille, un défi logistique pour KTM

Le constructeur autrichien va devoir s'employer à bien coordonner ses troupes en 2019, et assurer ainsi le bon développement de la RC16.

Présentation KTM

Photo de: KTM

Pol Espargaro, Red Bull KTM Factory Racing
Hafizh Syahrin, Red Bull KTM Tech 3
Miguel Oliveira, Red Bull KTM Tech 3
Miguel Oliveira, Red Bull KTM Tech 3
Johann Zarco, Red Bull KTM Factory Racing
Hafizh Syahrin, Red Bull KTM Tech 3
Johann Zarco, Red Bull KTM Factory Racing
Pol Espargaro, Red Bull KTM Factory Racing
Maverick Vinales, Yamaha Factory Racing, Hafizh Syahrin, Red Bull KTM Tech 3
Pol Espargaro et Johann Zarco à la présentation KTM
Johann Zarco, Red Bull KTM Factory Racing

C'est la grande nouveauté dans le giron KTM en 2019 : l'arrivée d'une structure satellite en soutien de l'équipe officielle. Un véritable atout qui aujourd'hui fait défaut à d'autres constructeurs présents dans la discipline depuis plus longtemps − Suzuki et Aprilia, pour ne pas les citer.

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On le sait, KTM met les petits plats dans les grands depuis ses débuts en MotoGP, il y a maintenant deux ans. Le rythme de développement effréné observé jusqu'ici devrait ainsi se voir encore accéléré par l'alignement de quatre RC16 sur la grille cette année. Un facteur qui aura notamment pour but de dégager en partie l'équipe officielle afin de se concentrer davantage sur la recherche de la performance lors des week-ends de course, après deux premières campagnes passées à consacrer la majorité de ces derniers au développement.

"Ce serait un objectif principal que de tester moins de pièces durant un week-end de course, car cette démarche peut aussi être contre-productive", explique Mike Leitner, le team manager de KTM. "Nous voulons renforcer notre équipe de tests, et nous avons un bon partenaire avec Tech3."

Un confort bienvenu donc pour les troupes de Mattighofen, même si le nouveau dispositif mis en place présente aussi son revers de la médaille, et constitue ainsi un véritable défi logistique. "Il faut produire pratiquement deux fois plus", souligne Leitner, qui estime cependant que le jeu en vaut la chandelle. "C'est plus facile à dire qu'à faire. En premier lieu il faut constituer les structures en interne, de sorte que les fournisseurs puissent également fournir le matériel. Au niveau du temps et de la logistique, c'est un projet énorme. Nous nous sommes préparés durant un an. Sur le plan logistique, les premiers essais se sont bien déroulés, hormis quelques petits détails. C'est un grand défi. Si ce système fonctionne, ce sera une grande aide pour nous dans le développement." 

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Les quatre RC16 alignées cette année reposeront ainsi sur la même base, mais les nouvelles pièces à tester ne devraient pas être les mêmes entre les deux structures. Un procédé déjà utilisé lors des essais de Sepang. "Si Miguel [Oliveira] fait du bon travail, nous pourrions lui donner quelque chose que nous n'essayons pas dans l'équipe d'usine", explique Leitner. "C'est ce que nous avons déjà fait à Sepang. Là-bas, nous avons donné à Tech3 des choses à tester et obtenu les retours correspondants. Des tests comme cela passent très rapidement. Sur le long terme, nous allons voir les avantages d'avoir quatre pilotes [qui participent au développement]."

Travail sur l'aérodynamique

Le premier juge de paix pour KTM sera bien entendu le Grand Prix du Qatar, dans deux semaines. D'ici-là, le constructeur autrichien va continuer de dérouler son programme avec les derniers essais qui se déroulent jusqu'à lundi, en mettant l'accent sur l'aérodynamique. "Nous allons travailler sur le package aérodynamique jusqu'à la fin", indique Leitner, dont la structure tente d'allier la tenue d'objectifs à court et moyen terme.

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"Nous sommes toujours en train de mener autant de développements que possible de sorte d'avoir une base pour les trois premières courses. À Sepang, nous avons aussi travaillé sur des choses qui pourraient nous aider dans trois ou quatre mois. Il y a eu des tests [de pièces] basiques que nous n'amènerons pas tout de suite sur les courses, mais peut-être pour le début de la saison européenne ou pour Dani [Pedrosa] au sein de l'équipe de développement."

Avec Gerald Dirnbeck

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