Un premier top 10 pour Rabat depuis sa blessure
Le pilote espagnol a profité des nombreux abandons devant lui en Catalogne pour terminer à la neuvième place. La fin d'un calvaire qui aura duré dix mois, depuis son accident en 2018 à Silverstone.
Tito Rabat, Avintia Racing
Gold and Goose / Motorsport Images
Tito Rabat a-t-il enfin vu la lumière au bout du tunnel en Catalogne ? Il est encore trop tôt pour le dire, mais sa neuvième position obtenue à Montmeló constitue une juste récompense pour tout le travail entrepris par l'Espagnol pour se remettre de son grave accident survenu l'an dernier lors des essais libres du GP de Grande-Bretagne, qui lui avait occasionné une double fracture tibia-péroné.
Certes, ce bon résultat a été décroché à la suite de nombreux abandons devant lui, mais avec une arrivée à 22 secondes du leader, le rythme affiché le week-end dernier s'est avéré bien meilleur qu'à l'accoutumée, même si la nature glissante de la piste a quelque peu ralenti l'allure constatée durant l'épreuve.
Une première depuis début 2018
Avec ce premier top 10 de l'année (il n'avait pas fait mieux que deux 15e places jusqu'ici), Rabat a ainsi réalisé son meilleur résultat depuis le GP des Amériques 2018, où il avait fini en huitième position. Une éclaircie dans une saison délicate, où les séquelles de son grave accident de l'an passé se sont fait ressentir sur ses performances.
Néanmoins, le Champion du monde de Moto2 2014 n'a pas caché, au cours d'une interview auprès du site officiel du MotoGP, que la GP18 qui lui est confiée cette année se montre parfois rétive, notamment dans les phases d'accélération. "C'est la première année où j'ai vraiment une bonne moto, proche des meilleures. La moto fonctionne bien, elle est rapide, elle est puissante", débute-t-il, avant d'évoquer son problème à l'arrière. "Le seul problème que j'ai, c'est que l'an dernier, quand j'ouvrais les gaz lors des premiers mètres, il n'y avait pas de problème. Mais là depuis [les essais hivernaux de] la Malaisie, dès que j'ouvre les gaz je suis obligé d'aller tout droit avec la moto, et je ne sais pas ce qu'il se passe au niveau du pneu arrière."
Soutien de Ducati
L'Espagnol a pu compter lors de sa phase de récupération sur le soutien de tout le personnel Ducati, et pas seulement d'Avintia. Alité pendant trois mois, c'est diminué qu'il a ainsi abordé la campagne en cours, mais il commence enfin à voir ses efforts récompensés. "C'était horrible car je voyais tous les autres pilotes courir, et quant à moi mon évolution s'est retrouvée stoppée nette", se souvient-il. "Au début de la saison, je ne me sentais pas à 100%. Je ressentais des douleurs au niveau des articulations, au niveau de la cheville, des genoux. Ducati savait de quelle situation je sortais, et ils ont très bien compris cela, ils ont essayé de m'aider le plus possible. Toutes les personnes de Ducati, comme Ciabatti [le directeur sportif de Ducati Corse]. Gigi [Dall'Igna, le directeur général de Ducati Corse] venait me voir à la fin de chaque séance d'essais libres pour voir ce qui se passait, et m'aider à progresser."
Fort de son résultat en Catalogne, Rabat va à présent tenter de confirmer lors des prochaines manches ses récents progrès. Première étape à Assen, pour le compte de la huitième épreuve du calendrier, aux Pays-Bas.
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