Raúl Fernández a vomi dans son casque pendant la course
Diminué après ses chutes de samedi, un traitement médical et une nuit difficile, Raúl Fernández a vomi pendant le Grand Prix d'Italie, mais a néanmoins vu l'arrivée.
Après un vendredi encourageant, Raúl Fernández a vécu une suite de week-end plus que compliquée au Mugello. Son samedi a surtout été marqué par deux chutes dans la matinée et une lointaine 19e place en course sprint. Dimanche, il a vu l'arrivée deux places plus haut mais au terme d'un véritable calvaire. Nauséeux sans en connaître vraiment la cause, il a vomi pendant la course et a dû ralentir, alors qu'il était encore 15e à quelques tours de l'arrivée.
"C'était très difficile samedi, je me suis mal qualifié, mais dimanche le rythme était très bon", a expliqué l'Espagnol. "J'étais avec Maverick Viñales et Miguel Oliveira, on revenait sur Aleix Espargaró, ce qui était notre objectif, être avec les autres pilotes Aprilia. À un moment de la course, j'ai pu doubler Fabio di Giannantonio, j'ai essayé de revenir sur Maverick qui s'échappait un peu."
"Je suis revenu et je ne sais pas si c'était à cause de la chaleur, des chutes [de samedi] ou d'un médicament que j'ai pris la nuit précédente parce que je n'ai presque pas dormi, mais j'ai commencé à me sentir mal, au point de vomir sur la moto et de devoir ralentir un peu."
"J'ai essayé de tenir mais j'ai failli percuter Augusto quand il m'a doublé, je ne voyais rien dans le casque. Je roulais avec une visière sale."
Raúl Fernández ignore si le traitement qui lui a été donné pour ses douleurs a contribué à le rendre malade en course, mais il avait besoin de médicaments puisque la douleur étant forte après ses chutes en Essais Libres et en Q1 samedi. La seconde a été brutale et s'est terminée contre un mur de pneus.
"Je ne veux critiquer personne, surtout pas les médecins qui m'ont donné un traitement pour la douleur après les chutes de ce week-end. Je ressemblais à Robocop pendant le warm-up, je me sentais vraiment mal, je ne pouvais pas bouger sur la moto. Ça peut sembler fou mais quand je suis tombé [samedi], ma tête a percuté le mur [de pneus] et je suis fait mal au cou. Je n'ai pas passé un bon moment, je n'aime pas l'idée de percuter la barrière."
Malgré une condition physique loin d'être optimale, Fernández n'a envisagé le forfait "à aucun moment" : "Beaucoup de gens travaillent derrière nous et ce serait un manque de respect. Au final, nous sommes payés pour courir, peu importe à quel point on va mal, on doit se présenter et c'est ce que j'ai fait, j'étais là pour l'équipe et Aprilia. Jusqu'à ce que ça explose."
Raúl Fernández a pu quitter Mugello avec la satisfaction de ne pas avoir été gêné par son bras droit, ayant dû renoncer au Grand Prix de France après une opération pour un arm-pump, et d'avoir réalisé des performances prometteuses.
"On eu un très bon vendredi, le meilleur depuis longtemps. Mon bras allait bien, j'étais dans le rythme de Maverick et Oliveira, proche d'Aleix qui était très fort. C'est ce que je peux retenir. Je n'allais pas bien physiquement, je dois comprendre pourquoi, mais je suis content du déroulement du week-end."
"Il faut que les étoiles s'alignent un peu parce qu'après un bon vendredi, samedi je suis immédiatement tombé même si nous avons pris le pneu medium par précaution, et au final c'était pire que le pneu dur. Je vais retenir le positif."
Avec Germán Garcia Casanova
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